La Coopérative de bovins d’abattage du Québec veut connaitre les intentions des chefs de partis
La Coopérative de bovins d’abattage du Québec ainsi que ses 530 membres réitèrent leur souhait, soit celui de redémarrer les activités de l’Abattoir de Saint-Cyrille-de-Wendover. Ces derniers lancent donc un appel aux différents chefs de partis afin qu’ils puissent dire haut et fort leur position sur le dossier.
Pour la Coopérative, la mise en place du projet serait non seulement bénéfique pour la région immédiate, mais aurait des répercussions positives sur l’ensemble du territoire québécois. Parmi les effets positifs, mentionnons la création de débouchés intéressants pour les producteurs agricoles, la contribution à la concrétisation de la souveraineté alimentaire et le retour au travail de 120 personnes. Le projet novateur ne s’appuierait pas sur une production de masse. Le concept propose plutôt d’utiliser moins de bétails par semaine et de miser sur la fraicheur et sur une meilleure traçabilité du produit fini sur les tablettes.
Prise de décision gouvernementale
La Coopérative affirme toutefois que le redémarrage de l’entreprise repose sur une prise de position rapide de la part du gouvernement. « Il serait impensable de se dire qu’un équipement comme celui-là, unique dans l’est du Canada, tombe sous le pic des démolisseurs, sans que l’on puisse essayer de lui redonner vie, d’autant plus que nous sommes les seuls à nous y intéresser, affirme Paul Doyon, producteur agricole et porte-parole du conseil d’administration de la Coopérative d’abattage de bovins du Québec. Depuis plusieurs mois, nous sommes prêts à rencontrer les décideurs politiques pour discuter de notre plan d’affaires et nous espérons être entendus avant qu’il ne soit trop tard », conclut-il.
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