Boralex et Frampton inaugurent leur parc éolien communautaire
L’entreprise Boralex et la municipalité de Frampton ont inauguré cet après-midi le parc éolien communautaire Frampton.
Celui-ci appartient aux deux tiers à la compagnie québécoise et à un tiers à la municipalité. Il est composé de 12 éoliennes de 126 m de haut, incluant les pales. Elles produisent 2 MW d’électricité chacune. Ces 24 MW permettront d’alimenter annuellement 5 000 foyers. Il a été mis en service en décembre 2015.
Un investissement d’environ 80 M$ a été nécessaire pour réaliser le projet. Sur ce montant, Frampton a déboursé 4,5 M$. Toutefois, la majeure partie de cette somme lui a été remise. « Boralex nous a redonné près de 3,8 M$. Nous avons donc dû débourser 700 000 $ en tout pour la construction. De plus, l’entreprise s’est également impliquée au sein de la communauté en commanditant certains comités ainsi qu’un parc pour les enfants », mentionne le maire de Frampton, Jacques Soucy. À cela s’ajoute un revenu annuel moyen de 500 000 $ au cours des 20 prochaines années qui permettront à la municipalité de se développer plus rapidement selon le maire, ainsi que des retombées économiques estimées à 1,5 M$ par Boralex lors des travaux.
De son côté, le président et chef de la direction de l’entreprise, dont le siège social est situé à Kingsey Falls, Patrick Lemaire, se dit très fier de la façon dont le projet s’est déroulé. « En décembre 2014, nous avons acheté le parc à Northland Power alors que la mise en service se faisait en décembre 2015. En temps normal, nous aurions construit le parc en 18 mois, mais nous l’avons en moins d’un an pour respecter les délais. C’est le résultat d’un travail d’équipe formidable entre Boralex, Frampton et les propriétaires de terrains sur lesquels se retrouvent 9 des 12 éoliennes », affirme-t-il, ajoutant qu’une économie de 1 M$ a été réalisée lors de la construction.
Le parc ne s’est pas fait sans difficulté. « Les mois de février et mars 2015 ont été marqués par le froid et une période de gel interminable. Puis, lorsque la chaleur est revenue, nous avons constaté que les routes menant au site étaient devenues impraticables. Je remercie les citoyens pour leur patience alors que nous tentions de régler la situation. Mais, toute bonne histoire comporte des péripéties », conclut M. Lemaire.
2 commentaires
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.
Quand ces idioties vont-elles cesser ?