Plusieurs entreprises en péril
Les cabanes à sucre veulent de l'aide du gouvernement
Le 11 août, plus d'une quarantaine de propriétaires de cabanes à sucre et de salles de réception se sont réunis à Montréal pour demander de l’aide au gouvernement du Québec.
Ces entrepreneurs déclarent être « au bout du rouleau » et demandent un programme d’aide urgence.
La Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI) a annoncé qu’elle offrait son appui à ces propriétaires et demande qu'une aide soit adoptée pour aider ces PME.
La FCEI fait remarquer que les conséquences de la crise ont été particulièrement importantes dans les secteurs d'activités des cabanes à sucres et les salles de réception. En effet, la plupart des événements qu’elles accueillent ordinairement sont reportés à l’an prochain, malgré le déconfinement de la province: mariages, des baptêmes, des fêtes prénatales, des congrès d'affaires, etc.
Malgré qu’il soit dorénavant autorisé de réunir jusqu'à 250 personnes, plusieurs personnes annulent tout de même les événements de célébration lorsqu’elles ne peuvent pas danser ou à consommer de l’alcool après minuit souligne la FCEI.
« Notre famille, soit mes parents, mes sœurs et moi, sommes propriétaires de notre entreprise depuis 22 ans. Nous avons travaillé très fort toutes ces années pour que l'érablière familiale soit en fonction tout au long de l'année. Nous recevons des touristes des États-Unis, de l'Europe et de l'Asie pour leur partager notre passion et notre culture. Toutes les réservations ont été annulées, de même que les autres activités prévues. Nous sommes devant un calendrier blanc » lance Christine Tardif copropriétaire de l'Érablière du Cap en Chaudière-Appalaches.
Rappelons que, selon les résultats d'une étude de la FCEI, les secteurs les plus vulnérables sont celui des arts et des loisirs (p. ex. salles de réception, salles de spectacles) et celui de l'hébergement et de la restauration (restaurants, hôtels, traiteurs, etc.) où respectivement 30 % et 27 % des entrepreneurs envisagent sérieusement de déclarer faillite ou de mettre fin à leurs activités en raison de la COVID-19. On parle de la fermeture potentielle de près de 33 750 PME au Canada pour ces deux secteurs.
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