Décès de Lorie Boulanger et Maïka Patry : le CSSSB réagit aux rapports du coroner
Le coroner ayant enquêté sur le cas de Lorie Boulanger et Maïka Patry, décédées de complications à la suite d’une amygdalectomie, blâme sévèrement l’Hôpital de Saint-Georges dans son récent rapport selon la chaîne TVA. Entre autres, celui-ci remettrait en question la façon de faire de la professionnelle qui a effectué l’opération.
La directrice générale du Centre de santé et de services sociaux de Beauce (CSSSB), Marie-Claude Bélanger, de même que la directrice des affaires médicales, docteure Martine Poulin, ont pris connaissance des rapports du coroner faisant état du décès de deux enfants.
Celles-ci précisent que les documents ne contiennent pas de recommandations à l’endroit du CSSSB, tant pour les professionnels que pour les médecins qui y travaillent. Cependant, l’établissement s’engage à collaborer avec les instances visées par les recommandations du coroner, qu’il s’agisse du Collège des médecins du Québec (CMQ) ou du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS). S’il y a lieu, l’établissement se soumettra à toute directive qui pourrait émaner de leurs travaux.
Rappelons que Lorie Boulanger, 4 ans, est décédée d’une hémorragie causée par l’ablation des amygdales en février 2012, alors que Maïka Patry, 5 ans, rendait l’âme le 5 mai 2013, soit six jours après son opération à Saint-Georges. Toutes deux avaient été opérées par la même chirurgienne.
Le CSSSB dit avoir fait ses devoirs
Le CSSSB affirme que dans ses rapports, le coroner Clavet indique avoir pris connaissance des plans d’action élaborés par l’établissement à la suite des diverses analyses effectuées sur le processus de soins. À la lumière de ceux-ci, il n’aurait pas jugé nécessaire d’émettre de recommandations au CSSSB. Ces plans feraient notamment état de mesures pour s’assurer que les proches soient soutenus comme il se doit en période critique ou lorsqu’ils sont confrontés à un événement tragique.
Par ailleurs, depuis mai 2013 et jusqu’à ce que toutes les enquêtes soient conclues, le CSSSB souligne que le médecin qui a procédé aux amygdalectomies chez les deux fillettes s’est abstenu volontairement de pratiquer le type de chirurgie subi par les deux enfants décédés.
31 commentaires
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Ce n'est pas la faute du personnel infirmier qui est aussi compétent qu'ailleurs.
Ça prend un changement de direction au plus vite pour que ce centre retrouve sa crédibilité afin d'assumer un leadership pour éviter que de telles tragédies se reproduisent.
Franchement, de là à blâmer les parents, vous ne faites certainement pas parti de ceux qui ont perdu un proche par ce médecin!!! Les parents n'ont pas les connaissances médicales que le médecin détient et ne peuvent pas fournir l'aide dans le délai approprié lorsque l'hémorragie commence!!! Tant qu'à dire de pareil stupidité, ne dites dont rien du tout!
Pas surprenant de voir de telles choses.
Je suis passé par cet endroit à quelques reprises et il y en une christ de gagne qui se pognent le beigne.
C'est la loi du moindre effort pour la majorité.
Il faudrait une vraie enquête, pas juste du "couvrage" de personnes pour conserver la JOB.
Vous auriez dû donner comme pseudo : À Moi !
Parce qu'effectivement, vous avez besoin d'aide pour vous guérir de la maladie dont vous souffrez dans la tête...
Quel commentaire stupide!
Pensez-vous que la chirurgienne n'a aucun remord? Qu'il faudrait l'expatrier sur une île? L'emprisonner? Oui, elle a fait des erreurs qui ont eu des conséquences dramatiques. Mais soyez un peu réfléchis!