Alex Gagnon Lacroix souhaite une course à la chefferie du PQ basée sur les idées
Le 4 octobre prochain, les modalités de la course à la chefferie du Parti Québécois seront connues lors d’un rassemblement des hautes instances du parti qui aura lieu à Sherbrooke. Lors de ce sommet, les présidents de comtés auront à se positionner face à certains enjeux.
Ils devront notamment décider de la date de l’élection du nouveau chef, du mode de scrutin et des modalités entourant la campagne.
Ici en Beauce, le président du Parti Québécois de Beauce-Sud, Alex Gagnon Lacroix, désire avant tout une campagne basée sur les idées. Il croit qu’il est temps de faire un débat profond sur les priorités et valeurs du parti.
Avant de donner son appui à quelconque candidat, il dit vouloir faire une liste de priorités pour Beauce-Sud. Ensuite, lorsque les candidats seront connus, il entend supporter le candidat qui sera le plus apte à défendre les intérêts beaucerons et à représenter le Québec.
Concernant le mode de scrutin, il n’est pas convaincu des avantages de tenir des primaires ouvertes. Selon lui, les primaires ouvertes risquent de tourner en campagne de popularité, alors qu’un vote des membres uniquement aurait de meilleures chances d’offrir une campagne basée sur les idées.
Rappelons que les primaires ouvertes permettent à l’ensemble des citoyens de voter pour le prochain chef.
Quelle place pour l’indépendance?
Il espère que la prochaine course à la chefferie amène un renouvèlement du discours souverainiste, notamment en rapprochant les avantages de l’indépendance des préoccupations quotidiennes des citoyens.
Étant également président régional jeune, il affirme que la « modernisation du parti doit nécessairement passer par une participation active des jeunes. La porte est ouverte aux nouvelles idées et j’invite les jeunes s’impliquer au Parti Québécois », dit-il.
Comme plusieurs, il croit que le flou sur la question référendaire a été l’une des causes de la défaite du 7 avril dernier.
« Il faut être clair et confiant. Si nous-mêmes on a peur de parler de notre option, c’est normal que la population se détourne du projet souverainiste. Au contraire, il faut en parler avec assurance et démontrer la pertinence de l’indépendance, autant pour des enjeux économiques que pour des questions identitaires, » affirme-t-il.
En terminant, mentionnons qu’il se désole du bilan libéral jusqu’ici. Il s’attendait à beaucoup plus, principalement en ce qui trait à l’emploi.
« Les libéraux nous avaient promis 250 000 nouveaux emplois au cours de leur mandat. Jusqu’à maintenant, ils tiennent leur promesse à l’envers. Seulement en juillet, 34 200 emplois à temps plein ont été perdus. Et ces chiffres viennent directement de l’Institut de Statistique du Canada, » mentionne-t-il.
8 commentaires
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Le cheval de l'independance est mort mon jeune, trouve-toi autre chose a faire, la population en general se cri**e de l'independence, on n'est plus dans les annees 1970's.
Bref il faut prouver que l’indépendance du Québec aidera les Québécois à mettre de la bouffe sur la table à tout les repas. Ces temps-ci les gens sont plus préoccupé à subvenir au besoin de base qu'à entretenir une idéologie. Donc je crois qu'il faut un débat centré sur les actions concrètes et non sur les idées. C'est bien beau protéger le français et être maître de ses décisions politiques, mais la plupart des gens aime mieux avoir le ventre plein en anglais que l'estomac qui gargouille en français.
De toute façon le gros bon sens lui ne ment pas;
mieux vaut être un petit pays uni par quelque chose , qu’un plus grand annexé et gardé par la peur ou la force.
Mieux vaut être majoritaire chez nous qu’une grosse minorité chez des étrangers…À bon entendeur , salut.