Alors que gouvernement provincial cherche à équilibrer son budget pendant que le gouvernement fédéral prévoit des surplus, le Parti Québécois (PQ) de Beauce-Sud soutient que le déséquilibre fiscal devrait être la priorité pour le parti de Philippe Couillard.
« Je crois que le déséquilibre fiscal est l’un des principaux problèmes des finances publiques du Québec. Le gouvernement fédéral coupe dans les transferts aux provinces et celles-ci doivent compenser le manque à gagner pendant qu’Ottawa équilibre son budget. Par exemple, dès 2017, les transferts fédéraux en santé seront réduits et le Québec devra compenser un manque à gagner de sept milliards de dollars en sept ans », explique Alex Gagnon-Lacroix, président du PQ de Beauce-Sud.
À cet effet, ce dernier a tenu à rappeler brièvement en quoi consiste le déséquilibre fiscal, une notion plutôt complexe qui provient de la Constitution. « La Constitution canadienne a conféré le gros des pouvoirs fiscaux au fédéral et en plus, elle permet au fédéral d’imposer les revenus des particuliers et des entreprises, ce qui constitue l’essentiel des pouvoirs fiscaux des provinces. Ainsi, les provinces se retrouvent avec des besoins financiers importants, mais le fédéral empiète sur leur pouvoir d’aller chercher des revenus. C’est pourquoi on dit souvent que les pouvoirs sont à Ottawa, mais que les besoins sont dans les provinces. C’est ça le déséquilibre fiscal », souligne-t-il.
Alex Gagnon-Lacroix maintient que de se battre pour réduire le déficit de la province pourrait s’avérer une avenue intéressante, dans la mesure où le gouvernement n’a pas à piger dans les poches des contribuables pour régler le problème. Ainsi, il insiste pour que le parti de Philippe Couillard fasse de cet enjeu une priorité dans sa quête de l’équilibre budgétaire.
5 commentaires
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La vérité, à partir de 2017, l'augmentation ne sera plusde 6% mais de 3% et plus selon le comportement de l'économie. Ce n'est donc pas une diminution des transferts mais peut-être une diminution de l'augmentation.
Alors que le P.Q. continue à se complaire dans la fausseté pour séduire