Abolition possible des CRÉ : le ministre Moreau s’explique
Le ministre des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire, Pierre Moreau, a réagi aux propos faits par le président de la Conférence régionale des élu(e)s de la Chaudière-Appalaches (CRÉ), Maurice Sénécal, qui s’est dit fortement inquiet des paroles rapportées le 21 octobre dernier par des membres du gouvernement du Québec qui suggéraient une éventuelle abolition des CRÉ.
À la suite des dires de Monsieur Sénécal au sujet des craintes de la possible abolition des CRÉ, le ministre Moreau a réagi à l’Assemblée nationale hier matin.
« En réalité, ce que nous souhaitons, c’est de faire en sorte que le développement économique régional soit fait dans les régions, par les régions, pour les régions, avec les élus municipaux des régions, sur la base de gens qui sont imputables. Les municipalités régionales de comté, les municipalités qui, elles, savent, parce qu’elles sont des acteurs locaux et régionaux, où les efforts doivent être faits. Ce que l’on ne veut pas surtout, c’est de faire en sorte que les efforts économiques de tous les Québécois soient dirigés sur des structures, mais qu’ils soient davantage dirigés sur l’objectif final qui est de faire du développement économique, et ce, dans toutes les régions du Québec », explique le ministre.
L’attachée de presse du ministre, Catherine Poulin, a précisé que tous les programmes seront examinés et que, pour l’instant, il n’y a aucune décision de prise en ce moment en ce qui concerne une possible suppression des CRÉ. Avant de prendre une décision, le ministre va rencontrer les partenaires municipaux afin d’évaluer les meilleures solutions possible pour rendre les meilleurs services aux citoyens tout en favorisant le développement économique régional qui est, pour le gouvernement, une priorité.
Rappelons que Monsieur Sénécal avait affirmé que « Quand j’entends le ministre affirmer que les frais de gestion des CRÉ sont de 38 % alors qu’en réalité ils sont de 9 %, qu’on ait dédoublé d’autres structures alors que nous sommes reconnus comme l’interlocuteur privilégié du gouvernement et que nous agissons sur des dossiers à la demande même des ministères et en répondant aux besoins exprimés par les partenaires régionaux au bénéfice de la région et de la population qui y vit, on se dit que de fausses informations, de fausses prémisses mènent nécessairement vers une fausse route », mentionnait Maurice Sénécal.
Pour en savoir plus sur le rôle des CRÉ selon Monsieur Sénécal et les propos qu’il a mentionnés au sujet de leur possible abolition, relisez notre article « Le président du CRÉ de la Chaudière-Appalaches s’inquiète devant une possible suppression des CRÉ ».
7 commentaires
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je suis completemet avec le minisrtre
car lesmunicipalite sont capable de le faire mrs le ministre j;espere que vous aller continuer car le premier ministre adit quil faut que toute le monde paye je suis sur que vous avez raison
BRAVO ET ON Y VA POUR LE GRAND MÉNAGE
Omerta
C'est ainsi que l'on a cré des structures adminstratives soit disant pour faire une concertation et qui dans les faits ne décident rien. Ce n'est pas cela le vrai développement économique d'une région en multipliant les paliers administratifs qui retardent en soi les décisions. Trop facile de dire on attend après les recommandations du milieu.
Je suis entièrement d'accord qu'il nous faut diminuer la lourdeur administrative mais attention de créer d'autres monstres qui sommeillent actuellement. Une analyse de l'appareil administratif de certaines MRC le démontrerait très bien. Bien des ministères ont un appareil statique alors que leur environnement a bien changé. Oui, il y a des éléments à changer dans les régions mais attention que l'on détourne l'attention sur les véritables monstres que l'on a, à titre d'exemple, dans les grands centres comme à Québec.