Daniel Royer surpris de l'ampleur de la vague libérale
Le candidat du Nouveau Parti démocrate (NPD) dans la circonscription de Beauce, Daniel Royer, s’est dit surpris de l’ampleur de la vague libérale qui a permis à Justin Trudeau de devenir le nouveau premier ministre du Canada.
« Les gens étaient tannés de l’austérité. Ils voulaient du changement, mais pas celui que nous leur offrions au NPD. C’est excessivement décevant de voir le nombre de députés néodémocrates chuter ainsi au Québec [16 en 2015 comparativement à 58 en 2011] », a mentionné M. Royer.
« Nous avons fait un travail exemplaire en Chambre et Thomas Mulcair a tout d’un chef d’État. Cependant, la campagne a été difficile, a-t-il ajouté. Les gens ont été séduits par les idées proposées par le Parti libéral et ont choisi de lui faire confiance. Je laisse tout de même la chance au coureur, puisque ce sont les électeurs qui l’ont élu. »
En ce qui concerne la Beauce, le candidat néodémocrate tient à féliciter les candidats des trois autres principaux partis, soit le conservateur Maxime Bernier, le libéral Adam Veilleux et le bloquiste Stéphane Trudel. « Tous les quatre, nous avons été présents sur le terrain. De plus, c’est tout à l’honneur de M. Bernier d’avoir obtenu la majorité des votes dans la Beauce », a déclaré M. Royer.
« Cependant, M. Bernier a beaucoup parlé du Niqab lors de la campagne. J’espère que les Beaucerons lui rappelleront son engagement tout au long de son mandat. Pour ce qui est du reste, il a été franc. Il n’a rien promis sinon, de se faire le porte-parole des valeurs beauceronnes à Ottawa », a poursuivi le candidat du NPD.
Révision du système électoral
Selon Daniel Royer, le système électoral devrait être revu de façon à ce qu’il soit plus représentatif : « Les libéraux ont reçu l’appui d’environ 40 % des électeurs et ils ont été élus majoritairement. En tenant compte du taux de participation, c’est environ sept millions de Canadiens qui ont décidé lequel des partis qui dirigera le pays qui compte environ 35 millions d’habitants. »
Toujours selon lui, le système actuel incite les électeurs à ne pas voter puisque leur voix a moins d’impact que dans un système proportionnel. « Ce n’est pas normal de se réjouir d’un taux de participation national de 68 %. Nous devrions avoir un taux semblable à celui du dernier référendum sur la souveraineté », a-t-il conclu.
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