La CSN demande au gouvernement de revoir les services ambulanciers
La Confédération des syndicats nationaux (CSN) qui représentent les paramédicaux a demandé au gouvernement du Québec et à son ministre de la Santé, Gaétan Barrette, de revoir les services ambulanciers, et ce, rapidement.
Selon eux, les horaires de travail, la couverture et les balises des services doivent être revus rapidement, car les chances de survivre à un arrêt cardiaque dans la nuit sont moins bonnes que dans le jour. Le Syndicat se questionne à savoir si le gouvernement croit qu'une vie vaut plus cher dans le jour que dans la nuit.
Dans Chaudière-Appalaches, les horaires sur appel causent passablement de problèmes alors que les délais pour se rendre à la centrale se situent entre dix et 15 minutes. Selon les spécialistes, lorsque le délai dépasse 11 minutes les chances de survie d'un arrêt cardio-respiratoire sont minces. Parfois, les ambulanciers ne peuvent même pas intervenir avant 30 minutes. L'autre problème, selon la CSN, est qu'avec la règle des territoires exclusifs, une ambulance plus proche d'un lieu d'intervention ne pourra pas agir, car ceux qui gèrent les ambulanciers sont des entreprises privées qui travaillent pour conserver leur territoire.
Les délais et le manque d'ambulances augmentent le stress des travailleurs et certains souffrent même de dépression. La CSN souligne que le nombre d'arrêts de travail forcés augmente continuellement depuis deux ans.
Rappelons en terminant que les conventions collectives sont échues depuis plus d'un an déjà.
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