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Fin du programme Casino : une décision qui nuit à l’agriculture selon l’UPA

durée 06h00
4 août 2016
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Julio Trepanier
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Par Julio Trepanier, Journaliste multimédia

Le Syndicat de l’UPA de la MRC de Montmagny et de l’UPA de la Chaudière-Appalaches déplorent la fin du Programme d’appui financier aux regroupements et aux associations de producteurs désignés (PAFRAPD), également connu sous le nom de programme Casino.

Selon les intervenants de l’UPA, cela a eu pour effet de mettre en péril plusieurs regroupements agricoles québécois qui permettaient d’améliorer la productivité, la rentabilité et la compétitivité de nombreux secteurs d’activités agricoles.

C’est le gouvernement du Québec qui avait décidé de créer le PAFRAPD afin de mettre fin aux casinos forains à la faveur de Loto-Québec. Ces casinos tenus lors d’expositions agricoles servaient à financer les activités des sociétés d’agriculture, des associations d’élevage et autres regroupements similaires. Or, le programme a pris fin le 31 mars 2015 et soutenait plus de 70 associations de producteurs agricoles.

Paul Doyon, président de la Fédération de l’UPA de la Chaudière-Appalaches, indique que des organisations ne pouvant plus bénéficier de cette source de financement ont été contraintes de fermer les livres, dont le Conseil québécois de l’horticulture, alors que d’autres peinent à rester en vie, comme la Fédération des apiculteurs du Québec.

Au début de 2015, le ministre de l’Agriculture du Québec annonçait que le PAFRAPD allait être revu, mais alors que le financement déjà promis avait été retardé de plusieurs mois, plusieurs des associations éligibles à ce programme ont dû s’endetter pour passer à travers ce retard. En juin 2015, elles apprenaient la fin du PAFRAPD, et les sommes qui étaient allouées à ce programme feraient désormais partie du Plan de développement sectoriel (PDS).

Moins d’aide, plus de paperasse

« Les démarches nécessaires pour avoir droit aux aides du PDS sont plus longues, ce qui engendre des coûts beaucoup plus importants pour traiter chaque demande. Seules les organisations ayant les reins plus solides peuvent absorber ce changement, sans compter que certaines d’entre elles ont déjà vu leur aide diminuer », estime M. Doyon.

Selon ce dernier, Québec n’économise rien en allant en ce sens, mais affecte grandement des associations importantes au développement de l’agriculture, en complexifiant l’administration des fonds publics et en alourdissant la tâche des fonctionnaires.

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