Maxime Bernier veut « libérer » le commerce du sirop d’érable au Canada
Le député de Beauce et candidat à la chefferie du Parti conservateur du Canada, Maxime Bernier, demande au gouvernement Trudeau d’abolir le Décret sur l’eau d’érable et le sirop d’érable du Québec.
« Tout comme la gestion de l’offre pour les produits laitiers, les œufs et la volaille qui doit être abolie et l’ancienne Commission canadienne du blé qui a été à juste titre abolie, le cartel du sirop d’érable doit aussi être aboli. C’est l’opposé du libre marché », a-t-il exprimé lors d’un point de presse aujourd’hui.
S’il est élu chef du Parti conservateur et éventuellement premier ministre du pays, Maxime Bernier dit s’engager à tout mettre en œuvre pour permettre aux acériculteurs du Québec d’exporter librement leur sirop vers d’autres provinces et les marchés internationaux.
C’est en compagnie d’Angèle Grenier, une acéricultrice de Beauce, que le député fédéral a tenu à rendre publique sa position. Rappelons que celle-ci portera devant la Cour suprême du Canada le litige qui l’oppose à la Fédération des producteurs acéricoles du Québec (FPAQ). (Voir texte : « Angèle Grenier n'a pas encore fini son combat contre la Fédération des acériculteurs du Québec »)
« Madame Grenier veut simplement que ses droits constitutionnels de vendre son sirop d’érable librement et à qui elle veut soient respectés. Comme je l’ai dit il y a deux semaines, la Constitution est claire : nous avons le droit au libre-échange entre les provinces. J’invite le gouvernement Trudeau à faire respecter la Constitution », conclut Maxime Bernier.
12 commentaires
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.
Votre position contre le cartel du sirop d'érable est logique.
La majorité des consommateurs ne veulent plus et ne peuvent plus payer le gros prix pour mettre du beurre et du sirop sur la table.
Malheureusement, la population est peu informé des monopoles de FPAQ et l'UPA.
Si vous demandez à Paul s'il est d'accord à ce que le gouvernement déshabille Pierre pour habiller Paul, ce dernier sera toujours d'accord.
Le fait de restreindre la production fait augmenter les prix artificiellement (les consommateurs perdent) et le Québec perd du terrain dans la vente de syrop car les autres régions productrice ne sont pas restreintes. Donc, les producteurs perdent des opportunités d'affaires à l'étranger et des ventes. Tout le monde en sort perdant avec ce système.
Tant qu'a y être, on pourrait mettre un système de gestion de l'offre pour les boulanger , les restaurants , les vendeurs de téléphones , les compagnies de construction etc. Ça n'a pas de fin .
Expliquez moi en quoi la vente de sirop doit être régulé plus qu'une autre industrie . J'ai regardé les commentaires et je n'ai pas vu aucune argumentation POUR le maintien du système.