Nancie Lachance et Samuel Poulin demandent un appui pour les gens qui ont besoin de dialyse
Depuis 2011, le Centre de santé et service sociaux de Beauce (CSSSB) offre un service d’hémodialyse. Toutefois, seulement 16 patients ont accès aux traitements. Un cri du cœur est lancé par Nancie Lachance, mère de quatre enfants, dont trois souffrent de dysfonctionnement rénal.
C’est avec l’aide et le soutien de Samuel Poulin, porte-parole de l’initiative citoyenne que Nancie Lachance de Saint-Gédéon espère se faire entendre auprès de la population. Le service d’hémodialyse est offert les lundis, mercredi et vendredi au centre hospitalier de Saint-Georges. Celui-ci est situé quatrième étage où était jadis l’ancien monastère. Mme Lachance et M. Poulin déplorent le fait que la salle d’hémodialyse ne soit pas utilisée à sa pleine capacité puisqu’à l’inauguration de cette salle, l’annonce d’une augmentation du double de patients avait été faite.
L’hémodialyse doit être faite trois par semaine et présentement plusieurs dizaines de personnes se voient dans l’obligation de voyager vers L’hôtel Dieu de Lévis ou encore vers Sherbrooke, pour y suivre leurs traitements. En plus des nombreux déplacements prévus, le coût des dépenses est exorbitant. Bien que les enfants de Mme Lachance reçoivent une aide du CLSC, la facture est très élevée. Deux des trois enfants ont pris la décision de s’installer à Lévis pour être plus près de l’hôpital. Le troisième voyage quant à lui à Sherbrooke les soirs de semaine après son travail, pour recevoir les soins dont il a besoin puisqu’il n’y a pas d’attente. « C’est un cri du cœur pour l’avenir. Les rêves et les projets sont affectés. Nous voulons davantage de service en Beauce pour minimiser les distances et atténuer les désagréments » souligne Mme Lachance.
Les deux collaborateurs demandent l’ouverture d’heures supplémentaires du service d’hémodialyse. En ce moment, le mardi, jeudi et samedi la salle n’est pas utilisée. « Ce n’est pas tout de mettre un service en fonction, présentement il fonctionne à 50 %, il faut qu’il soit fonctionnel à 100 %. » déclare Samuel Poulin. Les déplacements doivent être faits pour les personnes souffrant de dysfonctionnement rénal en toutes saisons, bonnes ou mauvaises conditions. Ces gens n’ont pas de vacances et les traitements sont essentiels à leur survie.
Mentionnons que la salle d’hémodialyse inaugurée en 2011 avait couté près de 3 M$ et que sur ce montant, 300 000 $ étaient des dons de la population.
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