Katherine Ramos de Oliveira dément les propos des agents frontaliers
Katherine Ramos de Oliveira a démenti les déclarations insérées dans le rapport des douaniers. Son mari étant incarcéré à la Sumerset County Jail de Skowhegan dans l’état du Maine, Mme Ramos de Oliveira attend impatiemment son retour à la maison.
Retournée à sa maison de Saint-Martin de Beauce, la dame s’est confiée au journal du Québec : « Ce n’est pas vrai, ce n’est pas comme ça que c’est arrivé, ce n’est pas vrai qu’ils m’ont interceptée sans lui et avec un microphone. » Katherine Ramos de Oliveira nie toutes les allégations faites par les autorités américaines.
Pierre Poulin possède une propriété en Floride, c’est d’ailleurs l’endroit où se rendait le couple lors de leur courte escapade. D’origine brésilienne, le passeport de la femme de 27 ans était échu et elle ne pouvait passer la frontière américaine étant donné sa demande de visa rejeté par le département de l’état américain. Celle-ci soutient qu’elle était en présence de son mari lors de son passage aux douanes et que les agents frontaliers les ont interrogés son époux et elle, séparément. « Si j’étais coupable, je ne serais pas au Canada, on me renverrait au Brésil » plaide la jeune femme.
Ce n’est pas la première infraction commise par Pierre Poulin, celui-ci a avoué aux autorités avoir fait le même manège en juin dernier à la frontière d’Amstrong. L’homme avait fait traverser Katherine Ramos pour faire un aller-retour en Floride. Rappelons que l’accusé pourrait obtenir une peine d’emprisonnement de 10 ans et/ou encore une amende de 250 000 $.
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