La Réserve naturelle de Cumberland : une grande richesse pour la région
L’Association pour la protection des milieux humides de la Cumberland (APMHC) et ses partenaires ont procédé le 23 septembre dernier à l’inauguration officielle de la réserve naturelle de la Cumberland et de son sentier d’interprétation de la faune.
L’Association pour la protection des milieux humides de la Cumberland (APMHC) et ses partenaires ont procédé le 23 septembre dernier à l’inauguration officielle de la réserve naturelle de la Cumberland et de son sentier d’interprétation de la faune.
L’Association pour la protection des milieux humides de la Cumberland (APMHC) et ses partenaires ont procédé le 23 septembre dernier à l’inauguration officielle de la réserve naturelle de la Cumberland et de son sentier d’interprétation de la faune.
L’Association pour la protection des milieux humides de la Cumberland (APMHC) et ses partenaires ont procédé le 23 septembre dernier à l’inauguration officielle de la réserve naturelle de la Cumberland et de son sentier d’interprétation de la faune. L'évènement s'est tenu à l'entrée du sentier pédestre à Saint-Simon-les-Mines.
C’est après quatre années d’efforts de la part du président de l’APMHC, Jean Poulin, que cette réserve naturelle, d’une superficie de 79,2 hectares, a pu voir le jour. Afin de permettre au public de profiter de ce territoire à haute valeur écologique, l’APMHC a construit un sentier pédestre de 1,8 km. Il sera également possible d’y faire de la raquette en hiver. Afin de ne pas perturber l’avifaune lors de ses périodes de nidification et de reproduction, le site sera ouvert au public seulement entre les mois juillet à mars. Avec ce projet de sentier pédestre, l’organisme espère sensibiliser la population à l’importance de la conservation de la biodiversité. Pour ce faire, des panneaux d’interprétation seront placés à différents endroits du trajet. Afin de préserver la qualité du site et de ses habitats, les animaux de compagnie, les VTT et la nourriture y sont donc interdits.
Près de 200 espèces animales sont présentes sur le site, ce qui a permis au ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Lutte contre les changements climatiques de reconnaître à perpétuité le statut de réserve naturelle en milieu privé.
Une richesse éducative
La réserve naturelle accueillera de nombreux projets scolaires et universitaires. Un projet de restauration de l’hydrologie et des milieux humides perturbés y est en cours avec le département de géomatique appliqué à l’environnement de l’Université de Sherbrooke. D’autres projets sont également en processus de démarrage. Le site permet aussi des activités éducatives encadrées telles des sorties ornithologiques avec guide lors de la période de nidification.
« C’est la dernière grande zone humide de la MRC Beauce-Sartigan. Elle est constituée de marais, de ruisseaux, de forêt », explique Claude Grondin Directeur des initiatives fauniques de la Fondation de la faune du Québec.
Un Corridor d’aires protégées
L’APMHC travaille actuellement à concrétiser un projet de Corridor d’aires protégées de la Cumberland. Ce projet vise à relier les 79 hectares que la réserve possède déjà aux forêts publiques de la région. « Comme la région ne compte que 10,5 % de terres publiques, il est primordial de protéger celles qui restent, notamment en associant à la réserve les 300 hectares de terre publique limitrophes. Cela permettra de créer un véritable corridor de biodiversité dans une région qui manque cruellement d’aires protégées », mentionne Christian Simard, directeur général de Nature Québec.
Une lutte naturelle contre les réchauffements climatiques
« C’est un besoin important au niveau environnemental de protéger les milieux humides et les forêts et d’essayer de les agrandir », a expliqué d’entrée de jeu Alain Bélisle président de l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA). Monsieur Delisle compare les marais à des reins. Les marais sont des reins qui purifient l’eau. « Les marais sont des puits de carbone. Quand on veut réduire les gaz à effet de serre, il faut maintenir les marais. Il faut maintenir autant que possible nos couverts forestiers. Il faut aussi reboiser », explique Monsieur Delisle. « Quand on parle de reboisement, le meilleur exemple qu’on peut avoir c’est de prendre un parking ou une rue et de transformer cela en boisé. C’est là qu’on a le plus de séquestration de carbone », termine André Bélisle.
À propos des aires protégées
Le Québec compte seulement 9,12 % d’aires protégées. L’objectif du gouvernement du Québec est de faire grimper ce chiffre à 12 % d’ici 2015. À ce jour, la région de Chaudière-Appalaches ne possède que 2,51 % pour un total de 405 km2.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.