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Au cœur de la tempête à Buffalo

durée 17h43
28 novembre 2014
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Julio Trepanier
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Par Julio Trepanier, Journaliste multimédia

Nathalie Rodrigue Hasselback, originaire de Saint-Georges, habite maintenant en banlieue de Buffalo là où une tempête de neige historique provenant du lac Érié a complètement enseveli et paralysée la ville américaine il y a de cela une semaine.

La situation météorologique aura fait en sorte que celle-ci et ses jeunes enfants se sont retrouvés prisonniers de leur propre maison, qui se retrouve justement aux abords du lac Érié, pendant près d’une semaine. Alors que la route principale était entièrement enneigée, les véhicules n’avaient plus aucune utilité.

« J’ai une voisine qui a réussi à se rendre au dépanneur et à obtenir un gallon de lait. Il ne restait presque plus rien et nous en étions qu’à la deuxième journée. Moi je pouvais sortir en raquettes, mais impossible de me rendre jusqu’au dépanneur puisque j’avais mes trois enfants à la maison », explique Nathalie Rodrigue. Toutefois, celle-ci avait heureusement complété l’épicerie la soirée même où la tempête s’était amorcée.

Rappelons que dans la nuit du lundi 17 au mardi 18 novembre, plus de deux pieds de neige se sont abattus sur Buffalo. Par la suite, le débit s’est alors élevé de trois à cinq pouces à l’heure. « Nous étions littéralement sous le nuage gigantesque que l’on pouvait voir sur les photos véhiculées dans les médias», explique-t-elle. Sur le terrain de Mme Rodrigue, les accumulations étaient de 6 pieds de neige et cela pouvait aller jusqu’à 10 pieds aux abords du lac. « Mon mari est parti au travail le lundi et je ne l’ai revu que le vendredi dans la nuit », indique Mme Rodrigue.

Bien que Buffalo ait reçu des quantités de neige record, les accumulations n’ont pas tardé à fondre dès le début de la semaine suivante en raison d’un redoux des températures. « Je peux vous dire qu’aujourd’hui, il y a des endroits où l'on voit du gazon sur les terrains du voisinage. Je crois qu’il n’y a pas eu d’inondations sans doute parce que le sol n’a pas encore eu le temps de geler », mentionne-t-elle.

Malgré les circonstances, Mme Rodrigue souligne à la blague la chance de ses enfants qui ont pu profiter d’une semaine de congé en raison des événements, mais également d’une semaine supplémentaire le temps que tous les toits d’écoles soient déneigés. « Plusieurs toits d’immeubles ont cédé sous la grande quantité de neige, alors les autorités ne voulaient prendre aucune chance », explique-t-elle.

Malgré cette expérience, Nathalie Rodrigue Hasselback dit toujours bien aimer l’hiver. « J’espère avoir plus souvent de cette neige par ici, mais de façon plus modérée que la semaine dernière où nous étions prisonniers au cœur de la tempête. J’aime bien la neige moi », conclut-elle.

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