Un enfant ébouillanté dans une garderie à Saint-Georges : sa mère se confie
Un enfant de 10 mois a été ébouillanté dans une garderie de Saint-Georges le 20 décembre dernier.
Sa mère a lancé un cri du cœur sur les réseaux sociaux et elle le fait maintenant dans les médias pour éviter que d’autres accidents de ce genre se reproduisent. Alors que le petit Dylan était sous la supervision de l’éducatrice de la garderie en milieu familial qu’il fréquentait, il a été brûlé à l’avant-bras gauche, à la main droite et à un pied.
Selon les dires de Stéphanie Drouin, mère de Dylan, l’éducatrice aurait placé le poupon qui pleurait sur le comptoir. L’éducatrice aurait ensuite transvidé le lait dans le biberon, l’eau qui avait servi à le chauffer se serait renversée, ébouillantant l’enfant. Immédiatement, le personnel de la garderie a contacté le 8-1-1. « Ce qu’on m’a dit c’est qu’ils ont appelé le 8-1-1 et ils [le 8-1-1] ont dit que ce n’était pas nécessaire de se rendre tout de suite à l’urgence ». C’est donc Madame Drouin qui est venue chercher l’enfant à la garderie pour l’emmener à l’urgence de l’hôpital de Saint-Georges.
« J’étais complètement bouleversée, sans mot. Mon but était de l’amener à l’urgence pour qu’ils s’en occupent et qu’ils le prennent en charge », explique Madame Drouin. La mère de Dylan raconte s’être sentie complètement bouleversée lorsqu’on lui apprit que son enfant avait été blessé à la garderie puisque les parents confient leurs enfants aux garderies pour qu’ils soient en sécurité. En dénonçant cet accident publiquement, la mère souhaite faire de la prévention afin que d’autres accidents ne se reproduisent pas dans des garderies.
Dylan va mieux
Questionnée à savoir comment va l’enfant, la mère de Dylan annonce que le bébé va mieux depuis deux jours. « Il a arrêté d’avoir des cauchemars. Au début, il se réveillait toutes les deux heures », explique Stéphanie Drouin. Pour l’instant, il est encore impossible de savoir si le poupon gardera des séquelles physiques de l’accident. « On va le savoir mardi », mentionne sa mère.
Stéphanie Drouin explique cependant que l’enfant devra faire de la physiothérapie ou de l’ergothérapie. Il semblerait toutefois que l’enfant ait été assez chanceux puisqu’il n’aura sans doute pas besoin de subir une greffe de la peau aux endroits où il est brûlé au troisième degré. La peau d’un bébé se cicatriserait mieux que celle d’un adulte. Depuis l’accident, Stéphanie Drouin voyage à l’hôpital de l’Enfant-Jésus à Québec toutes les semaines. Selon la mère, l’enfant devra être suivi ainsi durant encore deux mois, voire durant un an.
Poursuite
Madame Drouin songe maintenant à poursuivre l’éducatrice qui avait l’enfant en charge. Pour elle, il n’est pas question de se venger, mais d’être dédommagée pour les frais encourus par l’accident. « Je veux être dédommagée pour mes journées de travail perdues, les voyages à Québec, les stationnements et les soins », explique Madame Drouin.

