Les étudiants du Cégep Beauce-Appalaches rejettent la grève à plus de 92 %
Les étudiants du Cégep Beauce-Appalaches ont refusé de se joindre au mouvement de grève étudiante qui touche actuellement la province.
Ils ont été appelés à répondre à deux questions entre le 26 mars à 14h et le 30 mars à 16h lors d'un vote électronique. Plus de 80 % y ont participé.
La première question demandait aux membres de l'Association générale étudiante (AGE) s'ils étaient «en faveur d'une grève générale illimitée débutant le jeudi 2 avril et reconductible tous les vendredis via Omnivox». Les étudiants ont refusé à plus de 92 %, soit 1260 des 1366 répondants.
Quant à la seconde question, elle demandait: «Advenant une réponse négative à la première question, êtes-vous en faveur d'une grève d'un jour qui permettrait aux étudiants de participer à la manifestation nationale du 2 avril à Québec ou à Montréal ?» Ce à quoi 77,5 % des répondants ont répondu négativement.
Mentionnons que l'AGE, qui se déclare neutre par rapport à la grève, a pris l'initiative de dresser une liste des points favorisant l'un ou l'autre des deux camps.
18 commentaires
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L'AGE en 2012 a agit en total désinformation et démagogie quant aux fameux points pour et contre la grève, je serais bien surpris que ce soit passé différemment pour cette année. Rien de très crédible pour cette association qui ne connaît aucunement le fonctionnement d'une assemblée.
Les Beaucerons, ces moutons soumis.
Un saccage??? j'ai regardé dernièrement et le budget du Québec ne fait qu'augmenter, les crédits budgétaires sont en hausse, il y a plus d'employés, il y a encore tous les ministères en place et des centaines d'organismes publics et para-publics.
NULLE PART AU QUÉBEC on a annoncé comme dans certains pays qu'on devait fermer des organismes, congédier des milliers de fonctionnaires, hausser drastiquement les taxes et impôts, couper des milliards en dépenses et mettre du monde à temps-partagé....
On est très loin de ça ici, tout baigne comparé à des pays plongés dans la VRAIE austérité.
Il n'y a PAS de supposée austérité.... ni de saccage..!
Tu vas voir pour payer plus d'impôts et de taxes déguisées, on va en avoir moins qu'avant, parce que c'est ça la vraie austérité. Exemple : couper dans les services à la réussite pour les élèves, tu crois vraiment que cela n’engendra pas des coûts pour la société plus tard ? Couper dans la santé public ? etc.
En passant, j'attends toujours mes 250 000 emplois.
Sans juger du bien-fondé des décisions du gouvernement provincial actuel, il faut vraiment, mais vraiment être mal informé pour écrire ça. Les CRÉ vont disparaître sous peu, les CLD et les CJE sont menacés, et il ne faut pas être devin pour voir ce qui s'en vient dans la fonction publique. De plus, puisque le gouvernement vise le déficit zéro à tout prix, il lui faudra nécessairement couper des milliards quelque part.
J'ai mal à ma Beauce... Je n'suis pas du tout fier du peuple de mouton qu'on est devenu. On est devenu les pires larbins du Québec... On glorifie les mieux fortunés alors qu'ils sont souvent ceux qui nous volent, qui font tout pour ne pas payer d'impôt et taxes, qui ne veulent pas augmenter adéquatement le salaire de leurs employés, qui nous demandent de plus en plus souvent de faire du surtemps pour quelques dollars de plus. Ce vote étudiant prouve en tout point que ces jeunes ne pensent pas par eux-mêmes, qu'ils n'ont pas le sens critique développé, qu'ils sont de plus en plus dupés par la droite libertarienne de Duhaime et Co. par des sophismes et des analyses démagogiques digne des hommes des cavernes. Y'a de la place que pour le je-me-moi; on s'fout bien du sort de certain, tant que ça ne nous touche pas directement.
Z'êtes pitoyable... Z'êtes une honte...
Batinse que vous faites arriérés
Le tient n'est pas très développé, en fait, il ne l'est pas pantoute.
Ce qui est colon, ce sont les Québécois qui chiâlent contre tout, mais quand vient le temps de manifester leur mécontentement, passer à l'acte, dans ce temps-là ils se replis sur soi et commencent à pester sur ceux qui ont le courage de se tenir debout.