Non, les églises de Saint-Georges ne sont pas à vendre
Plusieurs personnes à Saint-Georges annonçaient la fermeture prochaine de l'église du secteur Ouest. Or, cela n'est pas le cas.
La machine à rumeurs est effectivement repartie de plus belle en ce qui concerne l’avenir de l’église l’Assomption de la BVM alors que la Ville de Saint-Georges a vendu le terrain voisin de la bâtisse à la Société québécoise des infrastructures (SQI) en vue de l’érection du futur poste de police de la SQ Beauce-Sartigan.
Jean-François Poulin, directeur administratif de l'Unité pastorale Beauce-Sartigan-Abénaquis (UPBSA), réfute les allégations persistantes comme quoi l’une des églises de Saint-Georges fermerait prochainement ses portes pour ensuite être vendue au plus offrant.
La machine à rumeurs est effectivement repartie de plus belle en ce qui concerne l’avenir de l’église l’Assomption de la BVM alors que la Ville de Saint-Georges a vendu le terrain voisin de la bâtisse à la Société québécoise des infrastructures (SQI) en vue de l’érection du futur poste de police de la SQ Beauce-Sartigan. Puis, selon certains citoyens qui jouissent d’une bonne crédibilité à Saint-Georges, la fermeture de l’église de l’ouest serait imminente. L’inquiétude est même palpable au sein de la population qui contacte régulièrement EnBeauce.com à ce sujet.
« Les paroissiens et la population de notre région n'ont pas à s'inquiéter, aucune vente d'actif immobilier ne se fera en catimini. Les gens pourront s'exprimer librement si un jour il y avait un projet d’intention de vente, ce qui n'est pas le cas présentement pour les églises situées à Saint-Georges », mentionne celui qui travaille depuis près de trois ans au sein des douze fabriques de l’UPBSA, incluant celles de l’Assomption et de Saint-Georges.
Celui-ci ajoute qu’informer et consulter les paroissiens est l’une des premières étapes à effectuer lors du processus de vente d’un actif immobilier par une fabrique. Rappelons que celles-ci doivent suivre à la lettre la loi provinciale des fabriques ainsi que la réglementation provenant du Diocèse de Québec dans le cadre de la vente d'un actif immobilier, comme une église, un terrain, une salle, un presbytère, etc.
Processus d’évaluation des bâtiments religieux
Bien qu’il y ait présentement un processus d’évaluation de l’état physique des deux églises à Saint-Georges, il n’est donc nullement question de vendre l’un des bâtiments à l’heure actuelle, que ce soit pour une salle de spectacle ou un quelconque autre projet.
Jean-François Poulin indique par ailleurs qu’une analyse des carnets de santé demandés cet été s’amorcera dès que les Assemblés de Fabrique auront en main toutes les données objectives quant à l’état des bâtiments leur appartenant. La fabrique Saint-Georges a reçu ces carnets de santé pour tous ses bâtiments soit l’église, la salle paroissiale et le presbytère. Quant à ceux concernant l’église et le presbytère l’Assomption, la fabrique l’Assomption devrait les recevoir d’ici une semaine. Notons que l’analyse de ces documents prendra quelque temps.
Un carnet de santé, c’est quoi?
Le carnet de santé est un outil permettant au propriétaire d’une église, d’un presbytère ou d'une salle, de posséder le maximum de connaissance sur l’état physique du bâtiment. Le document permet de mieux planifier l’entretien annuel et les investissements requis, dont des travaux majeurs nécessaires si besoin est, sur une période de 10 ans.
Le carnet de santé est également un outil appuyant les démarches requises de recherche de financement auprès de la population, des municipalités, des partenaires financiers potentiels, ainsi qu’auprès du Conseil du patrimoine religieux du Québec.
Se prendre en main en tant que communauté
Face à la situation, Jean-François Poulin rappelait, lors d’une entrevue avec EnBeauce.com cet été, l’importance pour les paroissiens de se prendre en main en tant que communauté afin de préserver leur lieu de culte.
« La Paroisse Saint-Benjamin en est un exemple parfait. Les paroissiens et l’assemblée de Fabrique font tout ce qu’ils peuvent là-bas pour sauver leur église, leur patrimoine », avait-il alors cité en exemple.
La question est maintenant de savoir quels efforts seraient prêts à mettre la population de Saint-Georges, ainsi que la Ville, pour sauver leur église advenant la fermeture de l’une ou l’autre des deux bâtisses.
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