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Échange culturel entre des travailleurs d'Amérique centrale et des étudiants du Cégep Beauce-Appalaches

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13 avril 2016
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Sébastien Roy
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Par Sébastien Roy, Journaliste

Un groupe de travailleurs centraméricains a échangé avec une classe d’étudiants en Langues hier après-midi au Cégep Beauce-Appalaches tant en français qu’en espagnol.

L’activité a débuté hier midi avec un repas composé de spécialités québécoises, nicaraguayennes et costaricaines. Ils ont pu ainsi apprendre à se connaître davantage tout en apprenant la langue de l’autre : le français pour les Centraméricains et l’espagnol pour les étudiants. « C’était agréable de pouvoir pratiquer avec des gens dont c’est la langue première. De plus, ça fait différent de parler avec des personnes qui sont elles aussi en apprentissage d’une langue. Souvent, on parlait en espagnol et ils répondaient en français », explique l’un des étudiants présents, Adam Vachon.

Après le repas, la quarantaine de participants se sont dirigés vers l’Entrecours où ils élaboreront sur les différences entre les signes couramment utilisés pour communiquer. « Au Québec, on oriente la paume vers le haut et on replie les doigts répétitivement pour indiquer à quelqu’un de venir ici. En Amérique centrale, le geste est semblable, mais la paume est orienté vers le bas », illustre le professeur de français des travailleurs, Éric Nadeau.

Pour ces derniers, l’adaptation ne comporte pas seulement l’apprentissage d’une langue, mais aussi d’une culture. « J’ai suivi quelques cours de français au Nicaragua avant d’arriver ici, mais on m’a appris le français de France. La langue au Québec diffère de celle en Europe », explique Jorge Quezada qui travaille chez Rotobec à Sainte-Justine, comme tous les Centraméricains présents aujourd’hui. Ils ont également dû apprendre quelques expressions afin de travailler efficacement.

Aux dires des deux organisateurs de la rencontre, M. Nadeau et l’enseignante d’espagnol au Cégep, Isabelle Leclair, l’événement a été une réussite. « Tout le monde s’est mis à parler ensemble dès que les plats ont été servis. On pouvait autant entendre des conversations en espagnol qu’en français. Nous pensons même organiser d’autres activités avec d’autres groupes de francisation », affirme M. Leclair.

Rappelons que le groupe actuel est formé de soudeurs et de mécaniciens qui travaillent tous chez Rotobec. L’entreprise consacre quatre heures par semaine à l’enseignement de la langue de Molière. Pour se faire, une classe a été aménagée dans l’usine et elle paie la Commission scolaire Beauce-Etchemin pour les services d’un professeur, en l’occurrence M. Nadeau. En l’espace d’un an, plusieurs s’expriment bien en français et peuvent avoir une discussion fluide.

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