Angèle Grenier n'a pas encore fini son combat contre la Fédération des acériculteurs du Québec
Angèle Grenier n'a pas encore fini son combat contre la Fédération des préducteurs acéricoles du Québec (FPAQ) alors que la femme de 58 ans de Sainte-Clotilde-de-Beauce ira jusqu'en Cour suprême pour avoir le droit de conserver son érablière et défendre son droit de vendre son sirop d'érable librement à l'extérieur de la province.
Elle souligne qu'elle doit continuer de se battre, car sinon elle devra déclarer faillite. Elle livre également le duel pour que les autres producteurs qui n'osent pas se lever par peur de représailles puissent se montrer au grand jour par la suite si jamais elle l'emportait.
La Beauceronne qui a un permis légal d'exportation octroyé par le fédéral ne comprend toujours par que la Fédération l'empêche de vendre son sirop à l'étranger alors qu'il s'agit d'un dossier qui relève du fédéral et non du provincial. Elle mentionne qu'elle se fait traiter comme une criminelle parce qu'elle ne veut pas rentrer dans le moule.
Jusqu'à présent, Mme Grenier a été déboutée en cour d'appel et elle a jusqu'au 29 septembre pour déposer sa demande en cour suprême, ce qu'elle fera. Elle a dépensé 100 000 $ pour se défendre devant les tribunaux alors que la Fédération lui réclame de 300 000 $ à 400 000 $ pour la période allant de 2003 à aujourd'hui pour avoir vendu son sirop à un acheteur du Nouveau-Brunswick. Son avocat, Hans Mercier a décidé de la représenter pour le bien public.
Pour l'aider dans sa lutte, Anglèle Grenier a lancé un Gofundme où elle aimerait amassé 50 000 $ pour continuer sa lutte.
Au moment d'écrire ses lignes, elle a amassé un peu moins de 2000$. Il est possible d'encourager Mme Grenier en cliquant ICI.
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