Porter un regard différent sur le monde grâce à la philosophie
Des cafés-philo sont présentés une fois par mois le mardi depuis ce printemps afin de discuter et d’argumenter à propos de divers enjeux de la société.
La rencontre d’environ une heure s’amorce avec l’organisatrice de l’événement mensuel, Aurélia Giusti, qui offre de la documentation aux participants. À tour de rôle, chacun est invité à présenter son point de vue sur la question et à en discuter avec les autres participants alors que Mme Giusti joue le rôle de modératrice. « Au cours de la dernière demi-heure, nous lisons la documentation que j’ai apportée et nous argumentons sur les points apportés par l’auteur », explique celle qui travaille en tant que bibliothécaire au Cégep Beauce-Appalaches.
Elle ajoute que son but, avec les cafés-philo, est de faire découvrir la philosophie. « Je veux montrer que la philosophie est accessible à tous. Elle permet de prendre du recul sur ce qui se passe dans le monde et ainsi, de mieux le comprendre. Lors des cafés, nous échangeons des idées sur des problèmes contemporains », poursuit-elle.
Jusqu’à présent, entre cinq et huit personnes par rencontre ont participé à l’activité, mais Mme Giusti souhaite en attirer davantage. « Tout le monde est invité à participer, peu importe son âge. Il est également possible de seulement écouter », affirme-t-elle. Les thèmes du bonheur et de la science ont été abordés.
La prochaine rencontre aura lieu le 1er novembre. Toute l’information se retrouvera sur le blogue philoenbeauce.blogspot.ca. « Le 1er novembre nous aborderons la question : “Le travail rend-il malade”, le 6 décembre ce sera à propos de la mort et le 31 janvier, nous discuterons s’il faut toujours dire la vérité », indique Mme Giusti.
Originaire de France, cette dernière est arrivée au Québec il y a cinq ans. « C’est le travail qui m’a amené ici. Alors que j’étais à Paris, j’ai vu l’offre d’emploi et j’ai décidé d’appliquer », raconte celle qui détient une maîtrise en philosophie à l’Université de la Sorbonne. « Je me sens bien à Saint-Georges. C’est pourquoi j’ai voulu m’investir dans la vie communautaire », conclut Aurélia Giusti.
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