La culture biologique sans cesse en hausse dans la région Chaudière-Appalaches
Par Mickael Couillerot, Journaliste
Avec le battage sur l’inutilité de plusieurs pesticides, leurs effets sur la santé humaine et sur l’environnement, le manque d’éthique et de transparence autour de la recherche et l’évaluation des pesticides et l’influence de l’industrie agrochimique, l’agriculture biologique reste une excellente alternative.
À lire également :
- Profil régional de l'industrie bioalimentaire en Chaudière-Appalaches (2013)
- Les Jardins de la Méchatigan : Agriculture soutenue par la communauté (ASC) (2012 )
- Francis Paré parle de ses solutions pour l’agriculture et gestion des déchets (2008)
Au Québec, 2,4 % des superficies cultivables sont consacrées à l’agriculture bio. Elles sont passées de 49 535 hectares en 2013 à 81 499 hectares en 2017, soit un bond de 65 %.
Le marché des aliments biologiques québécois a une valeur de plus de 400 M$ et il connaît une croissance annuelle moyenne de 10 %.
La part de la population québécoise qui consomme des produits bio est de 50 % et 20 % des consommateurs optent pour des produits bio sur une base quotidienne, alors que 40 % le font sur une base hebdomadaire.
Ainsi, une centaine de fermiers de famille ont offert cette année plus de 20 000 abonnements aux paniers bio dans 15 régions du Québec, ainsi qu’en Ontario et au Nouveau-Brunswick.
Dans la région de la Chaudière-Appalaches, 11 fermes livreront des paniers bio à 770 abonné(e)s, grâce à 24 points de livraison.
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