Les récipiendaires ont fortement contribué, au cours de leur vie, au développent de la société québécoise dans la région de la Chaudière-Appalaches.
Gisèle Lamoureux et Daniel Carrier nommés patriotes de l’année en Chaudière-Appalaches
Le président de la Société nationale des Québécoises et des Québécois de Chaudière-Appalaches (SNQCA), Antoine Dubé, a présenté, dimanche le 20 mai dernier, le prix Étienne-Chartier à Gisèle Lamoureux, botaniste de Lévis, et à Daniel Carrier, historien de Saint-Joseph-de-Beauce. La remise des prix a eu lieu lors du souper organisé par le Comité des patriotes de la Côte-du-Sud, à l’Hôtel L’Oiselière de Montmagny.
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La SNQCA a innové cette année en remettant ce prix à une femme et à un homme, qui ont fortemenr contribué, au cours de leur vie, au développent de la société québécoise dans la région de la Chaudière-Appalaches.
Gisèle Lamoureux
Gisèle Lamoureux a été choisie comme récipiendaire de ce prix cette année en reconnaissance de l’immense contribution dans les domaines de la botanique et de la protection de l’environnement. Elle a rédigé neuf guides d’identification sur les plantes sauvages. Tant au débutant qu’à l’expert, ils offrent environ 3000 pages et 1500 photos couleurs sur plus de 500 espèces de plantes sauvages de l’est de l’Amérique du Nord. On lui doit la francisation de plus du quart des noms des plantes vasculaires québécoises, en particulier des espèces rares, souvent dépourvues de noms français. Elle est renommée aussi pour ses campagnes de sensibilisation à la vulnérabilité de plantes ou d’habitats fragiles. Faisant suite à des réclamations échelonnées sur plus de 35 ans par divers groupes, de 1996 à 1999 elle pilote des démarches énergiques menant à l’adoption par l’Assemblée nationale du Québec de l’iris versicole comme emblème floral.
Daniel Carrier
Quant à Monsieur Daniel Carrier, il a été choisi pour sa contribution exceptionnelle en matière de recherches historiques et de promotion du patrimoine en Beauce. Ainsi il a travaillé depuis 1980 à la Société du patrimoine des Beaucerons comme responsable de l'Inventaire architectural de la Beauce, phase III et à l’obtention pour la Ville de Sainte-Marie du projet-pilote Rues Principales de la Fondation canadienne pour la protection du patrimoine. De 1983 à 1993, Il est le représentant de la Beauce au c.a. du Conseil de la Culture de la Région de Québec et à sa table du secteur patrimoine/histoire et il devient le co-organisateur des États généraux de la Culture en Beauce en 1983. De 1983 à 1987, il travaille avec Madeleine Ferron pour la demande de classement (au provincial) du site de l’ensemble institutionnel de Saint-Joseph-de-Beauce. De 1985 à 1988, il collabore au 250e anniversaire de la Beauce. En 1991, il reçoit Prix Robert-Lionel Séguin de l'Association des amis et propriétaires de maisons anciennes du Québec. De 2003 à 2006 , il travaille à l’obtention de désignations historiques canadiennes auprès de la Commission des lieux et monuments historiques du Canada pour l’ensemble institutionnel de Saint-Joseph-de-Beauce, de l’église de Sainte-Marie, des produits de l’érable au Canada et de l’industriel forestier Édouard Lacroix. En 2011, il est récipiendaire pour la SPB avec la Fabrique de Saint-Joseph-de-Beauce et Michel Gilbert, ébéniste-restaurateur du Prix Coup de cœur des Prix du patrimoine 2011 pour la restauration et la mise en lumière du grand catafalque à baldaquin de Saint-Joseph-de-Beauce. Comme il a pris sa retraite cette année, la SNQCA profite de l’occasion pour lui rendre hommage et pour appuyer toutes ses initiatives pour valoriser la Beauce.
Le prix Étienne-Chartier
Ce prix a été ainsi nommé en l’honneur d’Étienne Chartier qui a été l’un des rares ecclésiastiques ayant supporté publiquement les patriotes. Né en 1798 à Saint-Pierre de la Rivière-du Sud, il a été le premier directeur du Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière et a été secrétaire de l’instruction publique. Il a été curé aussi de plusieurs paroisses dont la dernière à Saint-Gilles de Lotbinière jusqu’à sa mort en 1853.
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