Négociations du contrat de travail
Les policiers de la SQ demandent au gouvernement de presser le pas
L’Association des policières et policiers provinciaux du Québec (APPQ) demande au gouvernement d’accélérer le processus de négociation, d’ici le début de la période estivale, alors qu’une pression supplémentaire sur les effectifs est à prévoir.
En effet, les prochaines semaines seront cruciales, notamment pour les nombreuses unités spécialisées de la Sûreté du Québec qui jouent un rôle unique et déterminant auprès des populations du Québec et d’ailleurs en situation de sinistre, selon le regroupement syndical.
« L’été qui s’en vient représente une période critique pour les effectifs policiers. Faut-il rappeler qu’au cours des dernières années, le Québec a été confronté à des crues printanières importantes et des incendies de forêt d’une ampleur inégalée? Il est d’autant plus important d’accélérer le processus de négociation », affirme le président de l’APPQ, Jacques Painchaud.
Rappelons que le contrat de travail des policiers de la SQ est échu depuis le 31 mars 2022. Une entente de principe conclue en juillet 2023, qui prévoyait des hausses salariales de 21% sur cinq ans, avait été rejetée en septembre dernier par un vote des 5 700 agents qui font partie de l'association.
Demain, les membres du syndicat provincial vont accentuer les moyens de sensibilisation afin que s’accélère la cadence des négociations. « L’APPQ a présenté de nombreuses propositions qui favorisent une capacité de déploiement rapide et un renforcement positif des ressources. D’autres recommandations, comme celles sur la formation des policières et policiers, doivent aussi être priorisées à la lumière des rapports du coroner qui s’accumulent, sans suites, depuis des années », a indiqué le président Painchaud.
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