L'économiste beauceron Jimmy Royer a travaillé sur le dossier « Tom Brady »
Les amateurs de football de la National Football League (NFL) ont suivi avec beaucoup d'attention le dossier « Tom Brady » où le quart-arrière vedette des Patriots de la Nouvelle-Angleterre faisait face à une suspension de quatre parties pour avoir été impliqué dans le scandale des ballons dégonflés connu sous le nom « Deflategate ».
Finalement, Tom Brady a évité la suspension et c'est en partie grâce à l'économiste Jimmy Royer, qui est originaire de Saint-Prosper, ainsi qu'à d'autres collègues de travail de la compagnie du groupe Analyse. Celle-ci est une firme bostonnaise, qui a également des bureaux à Montréal.
Qui est Jimmy Royer ?
Le Beauceron, aujourd'hui âgé de 41 ans, est présentement le vice-président de ce groupe et est un passionné de football. L'homme a fait des études en sciences humaines, profil économique et gestion au Cégep Beauce-Appalaches. Il a par la suite fait ses études universitaires à l'Université Laval en économie où il a obtenu un doctorat. M. Royer travaille pour le groupe Analyse depuis 2002. Celui-ci mentionne qu'il adore son travail, car il peut se servir de ce qu'il a appris à l'école pour avoir un impact réel sur la vie des gens.
Défendre une vedette internationale
Le Prospérien a jumelé ses deux passions dans les derniers mois, soit les chiffres et le football, en défendant le footballeur Tom Brady dans le dossier du « Deflategate ».
Comment le joueur vedette a-t-il fait appel aux services du Beauceron et du groupe Analyse ? « Je suivais le dossier en tant qu'amateur de football tout comme mes collègues de travail à Boston. Quand le rapport de l'avocat de la NFL, Ted Wells, est sorti, un collègue du groupe voyait des problèmes avec l'analyse statistique et il m'a demandé mon avis. Nous en sommes venus à la conclusion qu'il y avait effectivement des erreurs selon nous. Il manquait des facteurs dans l'analyse qui aurait porté un éclairage différent au rapport. Mon collègue a contacté l'avocat de l'association des joueurs qui défendait M. Brady pour lui offrir notre aide et ils nous ont embauchés », raconte-t-il.
Le Beauceron explique que le changement de pression des ballons des Pats est cohérent avec celui des ballons des Colts d'Indianapolis, si on tient compte du moment auquel les ballons ont été mesurés.
M. Royer mentionne qu'il a été impressionné par le joueur. « J'ai passé la journée de sa convocation pour appeler de sa suspension, qui était le 23 juin, au bureau de la NFL à New York avec lui et les autres personnes impliquées dans le dossier. Il était très intéressé, très focalisé sur le dossier, mais il était très gentil et poli. À la fin de la journée, il est venu nous voir en nous donnant la main et il nous a remerciés chaleureusement et ça semblait très sincère. Il a vraiment apprécié ce qu'on a fait pour lui », affirme l'économiste qui mentionne que même s'il a travaillé dans d'autres gros dossiers, jamais un de ces travaux n'a été autant médiatisé.
L'homme de 41 ans souhaite avoir la chance de retravailler sur des dossiers aussi majeurs qui peuvent faire la différence.
Finalement, le juge Richard Berman a annulé la suspension du joueur, mais pour des questions de motifs juridiques et non en raison des preuves du groupe Analyse. Le juge a décidé de ne pas se prononcer sur ces chiffres.
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