Plusieurs amateurs de hockey de la Ligue nord-américaine me parlent de notre bon début de saison et certains semblent même surpris de voir que nous avons eu un résultat instantané, et ce, malgré l'arrivée de plusieurs nouveaux joueurs. 

Moi, je peux vous affirmer que rien ne me surprend quand on regarde la façon dont notre propriétaire Léo-Guy Morrissette a travaillé. Il a ramené tranquillement, mais sûrement la flamme du hockey en Beauce l'an dernier. Cet été, il a continué sa construction en allant chercher possiblement le meilleur entraîneur du circuit Godin, soit Dean Lygitsakos. Ce dernier travaille et traite toute l'équipe de façon professionnelle, comme si c'était la Ligue nationale de hockey (LNH). Depuis que je joue dans le hockey sénior, il est de loin le pilote qui m'a dirigé qui prend le plus à coeur son travail en analysant toutes les équipes une par une. Il a une analyse profonde de tous les joueurs de la Ligue nord-américaine de hockey (LNAH). Dean est très respecté dans notre vestiaire pour sa fiche de route, mais également pour son honnêteté avec les joueurs. Nous savons très bien que si on ne met pas nos bottes de travail avec lui, on ne jouera pas. 

Premier pointeur de l'équipe

On me félicite présentement, car je suis le premier pointeur de la formation avec dix points en cinq rencontres. Honnêtement, je ne regarde plus mes statistiques personnelles depuis longtemps et je veux contribuer à l'équipe avant tout. Toutefois, je ne peux que me réjouir du succès du trio que je compose avec Jérémy Vigneault-Bélanger et Mickaël Bédard. Je crois que le plaisir de jouer et de retrouver mes coéquipiers à l'aréna me motive et c'est la clé. Je m'entraîne régulièrement également et je fais attention à mon corps. Je crois qu'un joueur qui est bien dans sa tête et bien dans son corps aura du succès. J'ai la chance d'évoluer avec Mickaël Bédard qui est possiblement le joueur le plus rapide de la Ligue et Jérémy Vigneault-Bélanger a une intelligence sur la patinoire et une vision de jeu extraordinaire. Je fais mon travail de mon côté en allant dans les coins et en me plaçant devant le filet. Nous sommes les « Killer B's » et nous nous complétons à merveille.

Le rôle du capitaine 

Je prends mon rôle de capitaine très au sérieux autant dans la chambre qu'en dehors de celle-ci. C'est une fierté et une image à défendre. Celui qui a droit au « C » sur son chandail doit démontrer l'exemple dans toutes les sphères, sur la patinoire il doit donner tout ce qu'il a lors de toutes les présences. Il y aura assurément des mauvais matchs, mais dans mon cas je donnerai toujours l'effort nécessaire. Quand on travaille fort, les résultats suivent habituellement. Il est important pour le capitaine aussi de s'impliquer dans la communauté et d'être près de ses partisans. Dans mon cas, je veux m'impliquer au maximum que ce soit avec cette chronique, dans mes rencontres avec les partisans, les activités communautaires ou tout simplement dans mes relations avec mon travail en faisant la promotion du club Cool FM ou du hockey en Beauce.

Les valeurs beauceronnes

Notre formation a remporté quatre parties sur cinq jusqu'à présent. La seule partie que nous avons perdue, contre Sorel, a été causée par un relâchement. Notre club est talentueux, certes, mais ça ne sera pas assez. Notre intelligence sur la patinoire et notre éthique de travail fera la différence cette année. Le club est construit à l'image des valeurs beauceronnes, des gars travaillants qui n'ont pas peur de se salir les mains et qui démontreront du caractère. Nous devons défendre l'image de notre région, la Beauce.

Propos recueillis par Gabriel Gignac

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