Le hockey féminin s'en va dans la bonne direction en Beauce
Le hockey féminin a été mis à l’avant-plan au cours de la fin de semaine avec la présentation des deux parties de la Ligue canadienne de hockey féminin entre les Canadiennes de Montréal et les Blades de Boston.
Lors du premier entracte de chaque rencontre, un mini-match a eu lieu sur la glace opposant de jeunes joueuses issues des programmes amateurs de la Beauce, de la Rive-Sud de Québec ainsi que de la capitale provinciale. De plus, plusieurs d’entre elles ont accompagné une hockeyeuse sur la patinoire pour lors des présentations officielles et des interprétations des hymnes nationaux.
Environ 3 500 personnes ont assisté à l’une des deux rencontres, dont 2 300 le 12 novembre. « La participation d’autant de gens démontre un intérêt grandissant pour le hockey féminin », croit l’une des quatre organisatrices de l’événement, Lily Poulin. La participation de Marie-Philip Poulin a également contribué à remplir le Centre sportif. « C’est la plus belle ambassadrice que nous pouvions avoir. Toute la région se l’approprie. Le hockey est un jeu d’équipe et ça représente beaucoup Marie-Philip, c’est une fille d’équipe », ajoute-t-elle.
Elle poursuit en se disant confiante quant au développement du sport dans la région. « Nous ressentons l’appui du maire de Saint-Georges, de la population ainsi que des familles des joueuses de la Rive-Sud et de Québec qui étaient présentes pour l’occasion. Je crois qu’à moyen terme, il y va y avoir quelque chose qui va se créer. On établit des ponts entre les organisations. Avec les associations mineures, on peut aller encore plus loin pour le développement des jeunes hockeyeuses. »
Selon les organisatrices de l’événement et du Tournoi de hockey féminin, Lily Poulin, Véronique Bernier, Julie Poulin et Diane Bélanger, comme pour l’entraîneuse adjointe des Canadiennes, Lisa-Marie Breton-Lebreux, ces matchs ont démontré à toutes les jeunes hockeyeuses qu’il est possible de jouer à un haut niveau après l’université et qu’elles doivent poursuivre leur rêve.
« C’est important que les Canadiennes aient des événements en région pour aller chercher les jeunes filles qui jouent peut-être avec les garçons et qui ne connaissent peut-être pas les Canadiennes. Que nous leur démontrons qu’elles peuvent jouer à un haut niveau après l’université, affirme Mme Breton-Lebreux. D’amener des modèles pour ces jeunes filles, et pour les garçons aussi, c’est très important pour qu’elles deviennent des leaders, qu’elles aient confiance en elles à travers le hockey et à travers les Canadiennes. »
Présentement, le nombre de joueuses et leur calibre varient grandement entre les trois régions qui forment la Beauce. « L’endroit où il y a le plus de Mag et de Novice, c’est en Beauce-Centre. À Saint-Georges, il n’y en a presque pas, mais il y a beaucoup d’hockeyeuses au niveau Atome. En Haute-Beauce, il plusieurs joueuses de Midget et de Bantam BB », énumère Lily Poulin. Elle précise que dans le dernier cas, elles jouent avec les garçons. « Pour comparer les deux niveaux, on ajoute normalement une lettre. Ainsi, une fille qui joue au niveau BB avec les garçons, au niveau Bantam, c’est pratiquement comme si elle jouait au niveau AAA féminin », renchérit-elle.
Match Canada vs États-Unis
Ce n’est un secret pour personne, les organisatrices de l’événement désirent accueillir les deux meilleures formations de hockey féminin, soit les équipes nationales canadiennes et américaines, pour une joute préparatoire en vue des Jeux olympiques de Pyeongchang en Corée du Sud. « C’est sûr que je vais les aider et les appuyer [dans leurs démarches]. J’en ai déjà parlé avec l’entraîneuse-chef de l’équipe canadienne, Melody Davidson à quelques reprises. On va pousser la chose », conclut Lisa-Marie Breton-Lebreux.
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