Rugby : un premier match à domicile le 10 juin pour les Lumberjacks
Le club civil de rugby féminin, les Lumberjacks de Saint-Georges, commenceront leur première saison au sein de la Ligue provinciale de rugby le 10 juin sur le terrain synthétique du Cégep Beauce-Appalaches.
Lors de cette première rencontre à domicile, les Lumberjacks affronteront la formation de Québec. L’heure demeure à déterminer. La confirmation a été faite lors du lancement officiel du club, qui a eu lieu hier soir à la Cage — Brasserie sportive de Saint-Georges. Au préalable, l’équipe beauceronne se mesurera à celle de Westmount à Montréal le 20 mai. Les Lumberjacks ont également profité de l'occasion pour dévoiler leur chandail de match.
Les entraîneurs, David Larivière et Benoît Labrecque, ont identifié les premiers points sur lesquels ils veulent travailler. « Ce sera important d’identifier les forces et les faiblesses de chaque joueuse. Nous devrons construire une base solide sur laquelle construire l’équipe. Il y a beaucoup de développement à faire, mais les filles ont énormément de potentiel », affirme M. Larivière.
« Elles ont souvent travaillé la base dans le rugby scolaire, il faudra maintenant développer leur talent. L’important, c’est de bâtir quelque chose de solide pour que l’équipe perdure dans le temps. Il nous faut un noyau solide autour duquel construire », renchérit M. Labrecque.
La plupart des joueuses des Lumberjacks ont évolué au niveau collégial. « Il y a quelques filles, environ cinq ou six, qui ont déjà joué universitaire, mais aussi deux ou trois qui en seront à leur première expérience au rugby. Ce sont toutefois des athlètes qui pratiquent des sports le hockey. J’en connais plusieurs qui ont commencé le rugby vers l’âge de 22 ans. Ça ne les empêche pas de devenir de très bonnes joueuses, surtout quand elles ont un vécu athlétique », affirme la présidente et joueuse du club, Lya Jolicoeur.
Une opinion partagée par les entraîneurs qui voient également d’un bon œil le fait d’avoir des athlètes qui en seront à leur première expérience au rugby. « Je suis content de voir de nouvelles joueuses. C’est un peu plus de travail au début, mais je n’ai aucune crainte. Ça va bien se passer », ajoute M. Larivière. « C’est fabuleux que certaines se lancent dans le rugby », complète M. Labrecque.
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