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Déjà l’université? Pensez à maximiser votre REEE

durée 09h18
6 août 2013
Côme Simard
duréeTemps de lecture 2 minutes
Par
Côme Simard

Déjà le grand jour pour votre fils ou votre fille, ou encore un de vos petits-enfants, qui entreprendra bientôt cette fabuleuse aventure que sont les études postsecondaires. Après avoir judicieusement planifié ce grand jour en cotisant régulièrement à un régime enregistré d’épargne-études (REEE), vous devez à présent définir la meilleure stratégie de retrait pour réduire au minimum la facture d’impôt de l’étudiant et profiter au maximum des paiements d’aide aux études (PAE). Un PAE est constitué de la Subvention canadienne pour l’épargne-
études (SCEE), du Bon d'études canadien (BEC) et du revenu gagné sur l’argent que vous avez investi dans le REEE.*

Retirez les PAE en priorité. Comme souscripteur du régime, vous pouvez choisir de retirer le revenu, la subvention et le bon sous forme de PAE qui seront imposables au nom de l’étudiant. L’étudiant devrait pouvoir compenser en partie sinon en totalité l’inclusion de PAE dans son revenu déjà peu élevé à l’aide des crédits et déductions, notamment le crédit pour frais de scolarité, le montant relatif aux études, la déduction pour frais de déménagement, etc.

Retirez les cotisations après le début du programme d’études. Un retrait hâtif entraînera automatiquement le remboursement de la SCEE.

Échelonnez les PAE sur toute la durée du programme d’études. Ne retirez pas les PAE en une somme forfaitaire dès la première année, car ils pourraient faire grimper inutilement le revenu imposable de l’étudiant. Lorsque les PAE s’échelonnent sur plusieurs années, on peut limiter l’impôt en misant sur le taux marginal d’imposition en principe peu élevé de l’étudiant.

Pour ne pas perdre la SCEE, retirez d’abord les PAE. Vous risquez de perdre tout montant de la SCEE ou du BEC qui se trouve toujours dans le REEE après la fin (ou l’abandon) du programme d’études postsecondaires, car vous devrez peut-être les rembourser.

Demandez sans tarder une preuve d’inscription pour obtenir l’argent quand vous en aurez besoin. L’émetteur de votre REEE ne versera aucun PAE tant qu’il n’aura pas reçu de preuve d’inscription à l’établissement d’enseignement.

Profitez judicieusement de ce qui reste du REEE. Les cotisations qui restent dans le REEE une fois que l’étudiant a terminé ses études collégiales ou universitaires vous appartiennent.  Vous avez tout le loisir d’en faire ce que vous voulez, soit les transférer dans le REEE d’un autre enfant ou simplement les encaisser.
Quand vous avez opté pour un REEE, vous vous êtes probablement demandé s’il s’agissait d’une bonne stratégie de placement. Considérant la valeur et le coût des études postsecondaires, vous savez maintenant que vous aviez vu juste. Demandez à votre conseiller de vous proposer d’autres stratégies pour permettre à vos enfants ou petitsenfants de faire des études sans s’endetter, et à votre famille d’accéder à la stabilité financière.

* La Subvention canadienne pour l’épargne-études (SCEE) et le Bon d'études canadien (BEC) sont payés par le gouvernement du Canada. L’admissibilité au BEC dépend du niveau de revenu familial. Certaines provinces offrent des subventions pour l’épargne-études à leurs résidents.
 
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