Le Pont couvert Bolduc de Sainte-Clotilde compromet la sécurité de la population
Un regroupement de citoyens et d’entreprises à Sainte-Clotilde et des environs unissent leurs voix pour demander au ministère des Transports du Québec de remplacer le Pont couvert Bolduc de Sainte-Clotilde construit en 1937. Remplacer ce pont est une question de sécurité publique et de fluidité du trafic.
«Nous reconnaissons la valeur patrimoniale du Pont couvert, mais il va sans dire que la sécurité des utilisateurs doit primer sur tout. C’est pourquoi nous souhaitons aujourd’hui une intervention rapide du Ministère des Transports du Québec dans ce dossier», soutenait Sébastien Bolduc, un représentant de ce regroupement.
«Étant un résident du secteur et étant personnellement incommodé par les problèmes de circulation du pont, j'ai entrepris de réunir des appuis pour nous permettre de remédier au problème. Avec l'aide du député Claude Morin et son équipe, j'ai monté un dossier qui a été envoyé au ministère des Transports réunissant les appuis de citoyens et d'entreprises utilisant ce pont», poursuit ce dernier.
Soulignons que ce rang lie les routes 112 et 108. Les municipalités de Sainte-Clotilde, Sacré-Coeur-de-Jésus, Saint-Victor et Saint-Éphrem, de même que des MRC Beauce-Sartigan, Robert-Cliche et des Appalaches soutiennent également la demande des citoyens. «Beaucoup d'efforts sont présentement déployés au Québec pour la reconstruction des infrastructures routières et des ponts, et nous souhaitons que notre demande reçoive l'attention qu'elle mérite auprès des autorités», croit M. Bolduc.
Que des inconvénients!
Le pont Bolduc bâtit en 1937 et enjambe la rivière Dupuis dans le rang 7. Il comporte une capacité maximale de dix tonnes et une hauteur libre de 3,5 mètres. Ces limitations rendent la circulation très difficile à plusieurs niveaux et la municipalité ne peut même pas l’entretenir l’hiver. De plus, la sécurité des résidents est aussi sérieusement compromise, puisque la plupart des véhicules d'urgence ne peuvent y circuler et doivent faire un détour de 15 km pour desservir les résidents et fermes du rang. Les camions d’Hydro-Québec et autres véhicules de ce type ne peuvent pas traverser ce pont en raison de leur poids et de leur taille.
Selon M. Bolduc, les agricultures ne peuvent plus utiliser leurs machineries agricoles dues à cette voie de service… Même les entreprises d’excavation ne peuvent pas exploiter leurs gravières adéquatement. En attendant, de nombreuses personnes et entreprises sont quotidiennement affectées par cet obstacle.
À Woodstock en Beauce, cette route est un obstacle évident pour les véhicules récréatifs. Certains doivent même rebrousser chemin. D’autres se risquent et voient leurs véhicules écorchés. Le citoyen rapporte que des accidents sont survenus sur ce pont. Il se rappelle même qu’un camionneur a déjà écopé de 5000 $ d'amende à la suite d’une intervention des contrôleurs routiers.
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