Augmentation de la cote de crédit du Québec
Les agences de notation de crédit Moody’s et DBRS ont révisé à la hausse la cote de crédit du Québec au cours des derniers mois. La députée de Beauce-Sud, Diane Leblanc, souligne qu’il s’agit d’une bonne nouvelle, puisque la province retrouve sa meilleure cote de crédit en 14 ans.
L’agence torontoise DBRS a fait passer la cote de A à A-high, alors que Moody’s, une firme new-yorkaise, a modifié la cote de A1 à Aa3. La hausse de la cote du crédit traduit par une augmentation du nombre d’investisseurs susceptibles d’acheter les obligations émises sur le marché par le Québec. Le ministre des finances, Michel Audet, a expliqué les bénéfices d’une telle décision. «Certains investisseurs, qui ne pouvaient acheter des titres du Québec lorsqu’ils étaient cotés A, pourront dorénavant en acquérir maintenant qu’ils sont double A».
Francine Jacques, planificateur financier pour la caisse populaire Desjardins, mentionne que c’est extrêmement positif pour le Québec, qui pourra vendre davantage d’obligations et ainsi se financer à un taux d’intérêt plus avantageux que celui d’un prêt. «C’est la province qui s’est fait améliorer sa cote de crédit. S’il y a plus d’achats d’obligations, il y aura forcément plus d’argent dans les coffres de l’État», soutient Francine Jacques. Comme le reste des sous de l’État, elle explique que l’argent sera par la suite alloué à différents ministères et réinjecté dans l’économie.
La cote de crédit d’un État augmente selon ses états financiers. «La décision des deux agences découle directement de la rigueur avec laquelle notre gouvernement a géré les finances publiques du Québec au cours des trois dernières années», soutient la député de Beauce-sud, Diane Leblanc. Certaines actions du gouvernement, comme la création du Fonds des générations pour réduire le fardeau de la dette, le règlement des conventions collectives des employés public et parapublic jusqu’en 2012 et la mise en place d’unestratégie de réduction de la dette, ont encouragé les agences à augmenter la cote de crédit. Francine Jacques rappelle toutefois que les impacts de cette annonce seront peu ou pas visibles pour la population, à l’exception, bien sûr, des investisseurs.
Par Julie Beaudoin
EnBeauce.Com
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