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L’avenir de l’APBB passe par les PNFL

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12 septembre 2010
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Soucieuse de trouver de nouvelles sources de revenus de ses membres, l’Association des producteurs de boisés de la Beauce (APBB) souhaite exploiter davantage les produits forestiers non ligneux. Vendredi dernier, le lancement du guide les Trésors des boisés de Beauce-Etchemin de constituait le premier pas en ce sens.

Le lancement de cette œuvre des PNFL s’inscrivait aussi dans le cadre de la certification environnementale de l’APBB. « Nous sommes sur le point de terminer de phase là. Ceci a pour but d’assurer la pérennité de notre forêt dans le cadre du développement durable », affirmait le président Marc-Yvon Poulin.

Le guide en question fait redécouvrir certains produits et trouvailles en forêt, champignons, baie, plantes comestibles, médicinales, ornementales et même aromatiques.  « Ceci est dans le but de développer une connaissance plus approfondie de la forêt de chez nous et des ressources raffinées que recèle notre forêt. C’est encore trop peu connu. Ceci est dans le but de développer de nouveaux revenus pour nos producteurs. Continuellement, nous avons cette préoccupation », poursuit le président.

La commercialisation de nouveaux produits forestiers non ligneux pourrait ainsi pallier à la crise forestière qui dure depuis trop longtemps. « En nous basant sur le désir et la volonté des producteurs, nous allons essayer de trouver des éléments pour nous en sortir », affirme M. Poulin.

 La région n’a que la forêt comme grande matière première et les PNFL constituent le nouveau filon d’or des producteurs de boisés selon l’APBB. Toutefois, cela se doit d’aller plus loin que la production de sirop d’érable et la production d’huiles végétales. « C’est le temps de trouver des solutions nouvelles », souligne le président.

D’ici cinq ans, Biopterre estime qu’il se vendra plus de 50 M$ de produits non ligneux supplémentaires à ce qui se vend déjà. « C’est certain, on veut s’approprier des parts de marché », confie Raymond Racine directeur général de l’APBB.

 La stratégie de l’Association est de convaincre les propriétaires de gérer et protéger la ressource et de la mettre en marché pour qu’elle termine dans l’assiette des consommateurs.

D’après des données trouvées sur le site du ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire, les PFNL représentent une économie plus grande que nature, de l’ordre de centaines de milliards de dollars, disposant d’un potentiel de croissance très important. Au Canada, on évalue leur production annuelle à un quart de milliard de dollars seulement.

Notons que le terme PFNL englobe les produits et les sous-produits non utilisés par l’industrie traditionnelle du bois, soit les plantes herbacées, la résine et les substances végétales naturellement colorantes; et aussi le miel, les baies, la sève d'arbre, etc. Ces produits peuvent être soit récoltés directement en forêt, soit cultivés sous couvert forestier ou en champs.

Et pourquoi pas du sirop de bouleau
L’Association a aussi mis de l’avant quelques projets-pilotes qui se poursuivront d’ailleurs. « On a tenté avec succès quelques expériences de récolte et de commercialisation cette année. On a recueilli 300 litres de sirop de boulot. Cela a été vendu à un seul acheteur. On veut commencer par qualifier notre produit avant d’effectuer la mise en marché. L’an prochain, cela va se poursuivre », souligne M. Racine.

Le sirop de bouleau qui ressemble à la mélasse peut servir à des fins gastronomiques et de boisson santé. Chaque gallon vaut son pesant d’or soit près de 170 $ soit près de quatre fois plus que le sirop d’érable.

L’APBB a aussi vendu une récolte de 60 kilos de têtes de violon cueillis sur un lot privé de la Beauce. Elle a été entièrement vendue aux clients d’IGA Rodrigue et filles. Tout récemment, l’expérience a été tentée de nouveau avec des chanterelles cueillies en août. Les 30 kilos de champignons ont aussi été écoulés en moins de deux jours à ce même commerce.  « On voit que les gens s’y intéressent. Évidemment, il s’agit de petites quantités. L’objectif est de sensibiliser les propriétaires à ces produits-là et faire grossir la cueillette. Ces deux expériences d’information et de dégustation ont permis de sensibiliser la population sur l’existence de ces produits », commente M. Racine.

Bref, l’Association entend être agressive sur la recherche de commercialisation de ce genre de produits. D’autres expériences seront assurément tentées selon M. Racine.

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