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La biomasse forestière: une source alternative à ne pas négliger en Chaudière-Appalaches

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3 décembre 2010
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Développement PME Chaudière-Appalaches a rassemblé près de 120 personnes hier au Georgesville à Saint-Georges lors d’un Colloque chauffage à la biomasse. Ainsi, l’objectif était de démontrer l’énorme potentiel de la biomasse forestière comme source alternative d’énergie et de chauffage à plus d’une centaine de participants. 

Par la tenue de cet événement, Développement PME C-A souhaitait venir en aide aux entreprises de la région à diversifier leurs activités industrielles dans des créneaux à valeur ajoutée et à revoir leurs façons de faire pour assurer leur croissance et leur développement. Selon le directeur général de DPME-CA, Michel Gilbert, le colloque se voulait de permettre l’émergence de nouveaux projets porteurs pour la Chaudière-Appalaches afin qu’elle soit le leader en la matière pas seulement au Québec, mais aussi sur le plan national et international. « Nous voulons prendre ce leadership en cette matière, pas seulement l’exporter au Québec, mais aussi au pays et l’extérieur de celui-ci », commente M. Gilbert bien satisfait du déroulement du colloque.

Le domaine forestier comprend toute l’importance de la biomasse, mais M. Gilbert considère que les écoles, les hôpitaux, les municipalités et même les entreprises devraient emboîter le pas pour aller à la biomasse forestière. « L’énergie biomasse est disponible chez-nous, c’est une énergie qui est rentable et moins polluante. Il faut absolument la considérer », remarque M. Gilbert.

Lors du colloque, huit conférenciers et experts sur le chauffage à la biomasse ont démontré tour à tour que le chauffage à base de biomasse forestière, soit sous forme de copeaux ou de granules, représente une forme d’énergie renouvelable ayant le plus haut taux de rentabilité et les impacts socioéconomiques les plus directs.

Notons par exemple le cas de l’hôpital d’Amqui qui a remplacé son système à mazout lourd par la biomasse forestière. En plus de réduire ses coûts de chauffage, elle procure de l’emploi en forêt. Chose que le mazout ne fait pas d’après M. Gilbert.

En plus de la diminution des gaz à effet de serre, l’utilisation accrue de la biomasse forestière dans la région procurerait des avantages économiques non négligeables, rappelle M. Gilbert. En plus d’avoir des retombées positives sur les exploitants forestiers, procurant des emplois dans ce domaine, chez les équipementiers

La région convaincue
Dans un communiqué de presse, le président de la Conférence régionale des élus (CRÉ) de la Chaudière-Appalaches, Maurice Sénécal, soulignait l’importance de développer une énergie associée à la biomasse forestière au profit de l’industrie de la transformation du bois afin d’aider le développement régional. « Au-delà d’une approche qui vise l’intégration de la biomasse à l’industrie de la transformation du bois, il s’agit de miser sur une vision régionale de développement durable ».

Ignorer cette forme d’énergie alors qu’elle est présente en abondance sur le territoire serai un non-sens aux dires non seulement de Développement PME C-A mais aussi de ses partenaires, soit la CRÉ et le Centre local de développement (CLD) de la MRC des Etchemins. « Un des grands avantages de l’énergie à base de biomasse forestière est qu’elle permet de garder une exploitation forestière dynamique et des emplois en forêt. Elle permet, en moyenne, de générer trois fois plus d’emplois permanents et locaux que les autres formes d’énergie », a mentionné Yvon Lévesque, directeur général du CLD de la MRC des Etchemins.

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