« On aurait perdu près de 273 000 $ cette année chez Farnham si la loi était en vigueur » — Alexandre Jacob
L'un des propriétaires de la microbrasserie Farnham Ale & Lager, Alexandre Jacob, croit que le projet de loi sur l'abolition de la réduction de la taxe spécifique sur l'alcool ferait très mal à l'industrie québécoise de la bière.
« J'ai fait le calcul pour Farham Ale & Lager. Si jamais la loi était en vigueur, on aurait perdu 273 000 $ juste cette année. Nous ne sommes pas seuls dans ce milieu, les microbrasseries au Québec, c'est plus fait par passion que pour faire des millions. Il n'y a pas autant d'argent à faire que les gens peuvent le croire », affirme Jacob d'entrée de jeu. Celui-ci poursuit en mentionnant que l'industrie va quand même bien, mais qu'il est impossible de savoir si le vent continuera dans le même sens ou s'il s'agit seulement d'une mode.
Ce dernier croit que seuls des joueurs majeurs comme Molson par exemple pourraient survivre si jamais la loi devenait réalité. « Les gros joueurs ne tripent pas sur les microbrasseries, car c'est un buzz présentement dans notre province. Je comprends le processus, que le gouvernement doit trouver des endroits où couper, mais les répercussions sur l'industrie québécoise de la bière seraient terribles. C'est un, commence, qui est en partie touristique, il ne faut pas oublier ce facteur », dit-il.
La microbrasserie qui existe depuis 2013 pour sa part est toujours en mode investissement alors que l'entreprise compte investir 400 000 $ pour augmenter son niveau de production. « Il est trop tard pour faire marche arrière. J'espère que le projet de loi ne passera pas, car ce n'est pas toutes les microbrasseries qui roulent sur l'or. De notre côté, nous croyons en notre projet et nous allons annoncer de belles choses dans un futur rapproché concernant notre entreprise », conclut Alexandre Jacob.
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