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De retour au travail, attention aux coups de chaleur

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31 juillet 2007
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L’Agence de la santé et des services sociaux de Chaudière-Appalaches rappelle aux gens qui retournent au travail à la suite de leurs vacances de redoubler de vigilance en ce qui concerne les coups de chaleur. En effet, pour plusieurs travailleurs les vacances estivales sont déjà chose du passé et certains d’entre eux pourraient trouver le retour au travail plus difficile puisqu’ils devront se réhabituer à travailler dans des conditions d’intense chaleur.

Plusieurs signes ne mentent pas. Les manifestations telles que mal de tête, mal de cœur, impatience, irritabilité, lassitude, crampes musculaires, frissons, vertiges, étourdissements sont des symptômes à ne pas négliger.

Les entreprises ciblées
À cet effet, le directeur de la santé publique recommande aux entreprises concernées de la région d’appliquer les mesures préventives nécessaires aux conditions de travail à la chaleur. Ainsi, les personnes travaillant physiquement dans un milieu de travail où la température intérieure est élevée, ainsi que celles qui exercent un métier à l’extérieur, doivent redoubler de prudence.

Les secteurs d’activité où les travailleurs sont les plus susceptibles de souffrir de coups de chaleur sont les cuisines industrielles, les restaurants, les boulangeries, les fonderies, les buanderies et nettoyeurs à sec, les papetières et l’industrie du verre. Les secteurs agricoles, forestiers, de la construction et de l’aménagement paysager sont aussi particulièrement visés.

Comment reconnaître un coup de chaleur
Le coup de chaleur lié au travail survient lorsque la température interne d’un individu s’élève au-dessus de la normale et que son corps n’arrive pas à se refroidir suffisamment pendant l’exécution de travaux physiques en période chaude.

Dans des cas de chaleur intense, il faut être extrêmement attentif aux symptômes que peuvent ressentir les travailleurs. Au début, la personne peut éprouver une fatigue inhabituelle ou un malaise généralisé, avoir des étourdissements, des nausées ou des frissons. Dans ce cas, aucune chance n’est à prendre. Il faut immédiatement prévenir son superviseur ou un secouriste et la personne atteinte doit cesser de travailler et se reposer à l’ombre ou dans un endroit frais. Elle doit également être sous surveillance et boire de l’eau jusqu’à une récupération complète.

Si le cas s’aggrave, la personne peut tenir des propos incohérents, faire preuve d’agressivité, perdre l’équilibre et même s’évanouir. Lorsque la température interne du corps s’élève au-dessus de la normale et atteint plus de 40oC, l’individu souffre d’un coup de chaleur et risque de mourir s’il ne reçoit pas rapidement les soins nécessaires.

Comment se protéger des coups de chaleur
Afin de prévenir les coups de chaleur, plusieurs mesures peuvent être entreprises par les employeurs. Ceux-ci doivent, entre autres, mettre en application un plan d’action préventif durant toute la période chaude et être très attentifs lors des journées très chaudes et humides.

Ainsi, les employeurs doivent s’assurer qu’il y a de l’eau fraîche sur les lieux de travail et veiller à ce que les travailleurs boivent l’équivalent d’un verre d’eau toutes les 20 minutes. De plus, les employeurs peuvent reporter les tâches ardues aux heures plus fraîches de la journée, aménager des zones de travail et de repos à l’ombre, alléger la charge de travail, favoriser le travail en équipe, etc.

Pour de plus amples renseignements sur la prévention des coups de chaleur en milieu de travail, les gens peuvent consulter le site Internet suivant sous la section « Guide de prévention des coups de chaleur » : http://www.csst.qc.ca/portail/fr/prevention/informations_supplementaires/prevcoupchal/prevcoupchaleur.htm.

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