Les libéraux entreprennent de régler la pénurie de main-d'oeuvre
(Saint-Benoît-Labre, Québec) Le candidat libéral dans la circonscription de Beauce-Sud, Paul Busque, qui est également député, était dans son village natal, aujourd'hui, en présence de la ministre de l'Économie, de la Science et de l'Innovation et vice-première ministre du Québec, Dominique Anglade.
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Les deux candidats libéraux ont fait valoir leurs propositions pour contrer la pénurie de main-d'oeuvre en Beauce, mais aussi à travers le Québec. Pour eux, il ne fait aucun doute que ce problème constitue le grand défi qui doit être réglé de manière pérenne.
En Beauce, le taux de chômage est à 3 %. Les libéraux veulent trouver des solutions afin de combler les nombreux postes vacants. Selon la ministre, quelque 100 000 emplois sont disponibles au Québec.
Le défi premier
Pour le candidat libéral, qui sillonne Beauce-Sud, les mêmes mots sont partout entendus : la pénurie de main-d'oeuvre est le défi cette campagne électorale, particulièrement en Beauce.
« Il n'y a pas une entreprise que j'ai visitée jusqu'à maintenant qui ne m'a pas soulevé ce point-là. On s'en fait parler dans toutes les municipalités et dans toutes les entreprises. C'est vraiment le défi de l'heure. »
- Paul Busque, député de Beauce-Sud et candidat dans la même circonscription
Selon celui qui a été élu en 2015, les entreprises doivent refuser des contrats et procéder à de nombreux ajustements en raison de cette pénurie de main-d'oeuvre qui est sur toutes les lèvres, ou presque. Voilà ce qui, de toutes les discussions qu'il a ici et là, ressort en tant que point de convergence.
« Comment peut-on prétendre qu'il n'y a pas de pénurie de main-d'oeuvre en Beauce ? On prétend qu'il n'y a pas de pénurie de main-d'oeuvre en Beauce. C'est incroyable », ajoute Paul Busque.
Selon le candidat de la Coalition avenir Québec, Samuel Poulin, « la pénurie de main-d'oeuvre est un problème libéral ».
« Je vous invite à regarder le cadre financier de la Coalition avenir Québec. Savez-vous combien d'argent il y a pour la francisation et la régionalisation des immigrants ? Le chiffre exact, c'est zéro. Vous ne verrez pas une ligne là-dessus. »
- Dominique Anglade, ministre de l'Économie, de la Science et de l'Innovation
Il y a quelques jours, le premier ministre du Québec et chef du Parti libéral, Philippe Couillard, a résumé son plan en quatre mots pour ce qui est de la main-d'oeuvre : éducation, participation, automatisation, immigration.
Soutenir les municipalités et investir en francisation
À l'heure actuelle, il n'existe pas de portrait du marché du travail pour chaque municipalité régionale de comté (MRC) ni même pour chaque circonscription. Il existe des portraits par région administrative.
Premièrement, un prochain gouvernement libéral accorderait aux MRC et aux municipalités 10 millions de dollars sur 5 ans afin qu'elles puissent dresser sur une base triennale, avec Emploi-Québec et des partenaires régionaux, un portrait précis des besoins en matière de main-d'oeuvre. Les libéraux précisent l'utilité d'un tel portrait, qui devrait « faciliter la planification de l'immigration économique et la sélection des futurs Québécois et Québécoises ainsi que leur intégration réussie à la société québécoise ».
Deuxièmement, un nouveau gouvernement du Parti libéral accorderait 15 millions de dollars par année aux MRC afin de favoriser l'intégration et la rétention des travailleurs immigrés. Cette somme viendrait aussi en aide aux organismes communautaires et aux acteurs socioéconomiques.
Enfin, un prochain gouvernement dirigé par Philippe Couillard investirait 10 millions de dollars de plus par année pour améliorer les services de francisation en entreprise, offerts par les commissions scolaires et les organismes qui oeuvrent en francisation.
7 commentaires
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Opter pour l’interculturalisme plutôt que le multiculturalisme sans identité, à la Trudeau.
Il s’agit, pour le Québec, de choisir ses immigrants dans les 80 pays francophones et francophiles, de cultures et coutumes différentes, qui ont la langue française en commun avec nous les Beaucerons et Québécois.
Une économie de plusieurs millions de $$$ par rapport à tenter de franciser des gens qui n’en ont rien à foutre de la langue française.