Bellechasse : Québec solidaire s'oppose à l'étalement urbain
La semaine dernière, lors de son passage dans Bellechasse, le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, a indiqué qu’il fallait entamer des discussions avec l’UPA afin d’inciter la Commission de Protection du Territoire Agricole (CPTAQ) à changer sa position au sujet de l’expansion urbaine des terres arables. Le candidat de Québec Solidaire dans Bellechasse, Benoit Comeau, déplore cette déclaration du chef de la CAQ.
« La solution n’est pas d’empiéter encore plus sur le territoire agricole. Il faut optimiser notre utilisation de l’espace et ça, ça passe par la densification. C’est comme si Legault s’imaginait que des terres agricoles ou des lots à bois sont des pertes d’espaces », a affirmé M. Comeau par voie de communiqué.
Un mépris pour la vie agricole ?
Selon le candidat de QS, non seulement cette attitude « méprise le mode de vie agricole », mais en plus, la solution emmenée par la CAQ serait inadéquate, à savoir l’étalement urbain.
« Densifier, là où c’est déjà bâti, est simplement plus pratique. Comme ça, les nouveaux commerces ont déjà leurs clientèles et les nouvelles résidences ont déjà leurs services. Personne n’a envie d’aller à l’autre bout du monde pour aller faire ses commissions ou aller travailler », a aussi affirmé M. Comeau.
Selon Benoit Comeau, l’orientation prise par la CPTAQ pour les 13 municipalités qui ont fait une demande d’exclusion de zone agricole est amplement justifiée. Dans la plupart des cas, la Commission a refusé d’augmenter l’espace consacré aux territoires urbains.
Favoriser la densification et le développement durable
S’il parvenait à prendre le pouvoir, ce qui demeure très improbable, Québec solidaire prioriserait le développement durable et tenterait de mettre un frein à l’étalement urbain. Pour le parti de gauche, la solution réside essentiellement dans la densification.
QS propose même de s’inspirer des politiques mises en place par les villes de Montréal, San-Francisco et Tokyo pour faciliter l’octroi de services de proximité.
Une solution qui pourrait en faire sourciller plus d’un, car aucune ville du Québec ne se rapproche de Montréal en termes de population, et celle-ci est rarement présentée comme un modèle en matière de rentabilisation des ressources.
Dans les dernières années, plusieurs se sont plaints, notamment, des changements incessants de direction de la circulation et des choix douteux de l’administration Ferrandez, sur le Plateau Mont-Royal, en matière de gestion de l’espace.
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