Dans la lignée de La Journée internationale des femmes du 8 mars, la conseillère Irma Quirion s'est levée hier au conseil de ville pour déplorer l'absence de femmes nommées au sein du comité de projet pour la réalisation de la première phase du Centre d’activités physiques de la région de la Chaudière.

Ce comité sera assisté de trois groupes de travail dont les membres nommés sont tous de sexe masculin. « Pourquoi le réflexe est de se tourner vers les hommes quand vient le temps de nommer des membres pour des comités?», s'est questionnée la conseillère en précisant qu'il ne s'agissait pas d'une critique, mais plutôt d'un constat. 

Prenant en exemple le Conseil des ministres du gouvernement du Québec où la moitié des membres sont de sexe féminin, la conseillère Quirion a constaté que la région demeure en retard sur les autres en ce qui est de la place des femmes pour des postes nommés ou élus. « On a de la difficulté à faire des pas dans ce dossier. On n'avance pas », a-t-elle dit sur un ton déçu en mentionnant que plusieurs beauceronnes seraient d'excellentes administratrices pour occuper ces postes. Le maire Roger Carette a répliqué en soulignant que la Ville est dans l'impossibilité d'obliger les divers organismes à choisir des femmes.

D'autre part, le maire Carette s'est montré anxieux face à un certain ralentissement économique. Évoquant des chiffres qui démontrent une légère augmentation du taux de chômage dans la région, le maire a demandé aux différents partenaires économiques de la ville, le CLD et le Technocentre entre autre, d'être alerte et de faire leur maximum pour aller chercher « des emplois neufs ». Avec un taux de croissance prévu de moins de 2 % cette année, M. Carette a appelé également à la plus grande prudence avant d'engendrer des dépenses importantes pour la municipalité.

On va de l’avant à Saint-Jean-de-la-Lande
Dans le dossier du raccordement du réseau d'eau potable du secteur de Saint-Jean-de-la-Lande, la demande d'autorisation pour commencer les travaux a été déposée au ministère des Transports du Québec. La Ville attend une réponse du gouvernement du Québec vers le 20 mars. Le maire a pris l'engagement par la suite « d'aller de l'avant rapidement dans ce dossier » et espère que les plans recevront l'appui des gens du secteur pour commencer au plus tôt la démarche de soumission d'appels d'offres publics. Si refus il y a, le ministère sera avisé ce qui retarderait les premières pelletées de terre.

Collecte des piles
Depuis cette semaine, plusieurs récupérateurs de piles sont mis à la disposition à différents endroits dans la ville dont au Cégep, à la Commission scolaire Beauce-Etchemins, quelques quincailleries et supermarchés ainsi qu'à l'Hôtel de ville elle-même. Il s'agit pour Claude Poulin, l'adjoint au directeur-général, d'un premier geste concret pour la ville afin de réduire la pollution.