La relation qu’a entretenue le ministre des Affaires étrangères et député de Beauce, Maxime Bernier avec une femme qui fut la conjointe de deux motards criminalisés, a fait jaser énormément dans les dernières 24 heures dans les grands quotidiens et les stations de radio au pays.

Le ministre a soutenu en Chambre des Communes que sa vie privée ne regardait ni le public et encore moins les partis d'opposition. M. Bernier a même déclaré que jamais il n’aurait cru un jour se retrouver la cible d'une «attaque aussi basse et mesquine» d’après la Presse Canadienne aujourd’hui.

Au moment de publier cet article, M. Bernier n’avait toujours pas donné suite aux appels d’EnBeauce.com.

Rappel de la situation
Hier et aujourd’hui, M. Bernier s’est donc retrouvé sur la sellette après que l’on ait dévoilé le passé de son ex-copine, Julie Couillard. Les médias et les parties d’opposition ont questionné cette relation du ministre Bernier au nom de la «sécurité nationale».

La femme de 38 ans a été vue avec M. Bernier à quelques reprises en Beauce et ne possède aucun casier criminel. Elle a été la conjointe d’un premier motard, Gilles Giguère, entre 1993 et 1996. Ce dernier aurait été le bras droit de l'usurier Robert «Bob» Savard chez les Hell’s Angels Nomad. Deux jours après avoir quitté Giguère, il a été abattu par balles parce qu'on le croyait passé dans le camp de la police.

En 1997, Mme Couillard a épousé Stéphane Sirois, membre des Rockers de Montréal, le clan guerrier des Hell’s Angels Nomads. En 1997, Maurice Boucher aurait obligé ce dernier de choisir entre Julie Couillard et les Rockers. Sirois a préféré quitter les Rockers et le trafic de drogue. Après avoir rompu avec elle, il a commencé à travailler pour la police en mars 1999, en infiltrant ses anciens compagnons d'armes. Son divorce a été prononcé trois mois plus tard.