Une excellente première année sur le circuit américain pour Emmanuelle Quirion
La joueuse de balle lente, Emmanuelle Quirion, a conclu sa première année sur le circuit américain.
L'athlète de Saint-Gédéon a notamment été nommée la grande gagnante de l'athlète féminine de l'année par Softball Québec, le 22 novembre dernier à Sainte-Julie dans la grande région de Montréal. « C'est tout un honneur pour moi. C'est plaisant de voir ces efforts être récompensés », mentionne Quirion lorsque rejoint par EnBeauce.com.
La récompense est tout à fait méritée pour l'athlète. Celle-ci a entre autres été la seule québécoise invitée sur le circuit de balle lente américain. La joueuse a de plus participé à de prestigieux tournois comme le Tournoi national sur invitation de Rochester dans la région de New York, le Firecracker Easton au Connecticut ainsi que celui du ESPN World Series à Orlando en Floride. Tout a commencé avec sa performance avec une équipe québécoise au classique Pif Despaties à Sherbrooke alors que la Beauceronne avait remporté le grand concours de coups de circuit. «C’est ce qui m'a ouvert la porte des États-Unis. Quand tu réponds aux attentes aux bons moments, ça ouvre des portes », affirme Quirion. Elle a évolué pour les Twisted Sistahs, une équipe de l'état du Massachusetts dans la ligue United States Specialty Sports Association (USSSA)
L'athlète se dit fière de ces accomplissements sur le circuit semi-professionnel. « J'ai toujours bien frappé comme le démontre ma moyenne de 800 au tournoi ESPN World Series, mais j'avoue que je suis vraiment fière de ce que j'ai accompli en défensive. J'ai démontré cette année que je suis une joueuse complète. Je peux aider l'équipe partout sur le terrain », mentionne-t-elle.
Emmanuelle Quirion veut continuer de s'améliorer pour monter au niveau supérieur. «J’aimerais jouer dans la meilleure ligue dans un futur rapproché. J'ai le talent pour le faire, j'en suis convaincue. J'aurai d'ailleurs un essai l’été prochain et je serai probablement commandité par le même commanditaire que le club. On parle en plus du meilleur club des États-Unis, celui de Las Vegas », conclut-elle.
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