L'après Lac-Mégantic : le COBARIC informe sur les poissons de la rivière Chaudière
Avec l’ouverture de la pêche dans les prochaines semaines, le Comité de bassin de la rivière Chaudière (COBARIC) tient à rassurer les pêcheurs sportifs de son territoire quant à la consommation de leurs prises pêchées dans la rivière Chaudière.
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« La tragédie de Lac-Mégantic aura affecté la rivière Chaudière à bien des niveaux. De la qualité de l’eau aux écosystèmes, l’ensemble de la rivière aura souffert du déversement d’hydrocarbures », est-il d'abord possible de lire dans un communiqué de presse envoyé au médias de la Beauce à ce sujet, mardi le 27 mars dernier.
« Plus particulièrement, les espèces de poissons présentes auront été affectées à bien des égards. Malformations et problèmes de santé des poissons auront été soulevés par le Comité expert sur la contamination résiduelle par les hydrocarbures pétroliers. Quand est-il toutefois de la contamination de la chair des poissons consommés par l’être humain ? », peut-on ensuite lire dans ce communiqué.
Dans ce communiqué, le COBARIC explique que dans son deuxième rapport de 2014, le Comité expert n’a relevé aucune problématique concernant la contamination de la chair des poissons dans ses analyses.
Il est ensuite mentionné que les teneurs en biphényles polychlorés, en dioxines et en furannes mesurées respectent les critères de santé humaine et ne diffèrent pas de ceux retrouvés dans les autres cours d’eau de la province.
« Certains contaminants ont dépassé le critère de viabilité pour les poissons, mais ces dépassements ont cependant été observés ailleurs au Québec. Le rapport conclut donc qu’il n’y a aucun danger à consommer des poissons issus de la pêche sportive dans la rivière Chaudière », est-il mentionné dans le rapport.
Le troisième rapport du Comité expert émis en 2016 n’aborde d’ailleurs pas la question de la consommation de poissons de la rivière Chaudière puisque déjà en 2014, aucune problématique n’avait été soulevée.
Le COBARIC souhaite toutefois rappeler à la population l’importance de respecter les critères de consommation mensuelle de poissons émis par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.
SOURCE : Comité de bassin de la rivière Chaudière
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