La DRSP de Montréal met en garde contre du faux Dilaudid ayant causé un décès

MONTRÉAL — Un décès et plusieurs surdoses liés à la consommation présumée d’hydromorphone, mieux connue sous la marque Dilaudid, sont récemment survenus. La Direction régionale de santé publique (DRSP) de Montréal appelle à la vigilance.

Des comprimés blancs de forme triangulaire aux coins arrondis qui ressemblent beaucoup aux comprimés Dilaudid de 8mg ont été analysés et ont révélé la présence d'opioïdes de synthèse jusqu’à 25 fois plus puissants que le fentanyl. 

La DRSP du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal se dit préoccupée par la circulation importante de ces comprimés contrefaits sur son territoire.  

Dans un communiqué, elle mentionne qu'il n'est souvent pas possible de distinguer visuellement un comprimé pharmaceutique d’un comprimé contrefait. Elle rappelle que tous les comprimés provenant du marché illicite peuvent contenir une substance potentiellement dangereuse. 

Parmi les opioïdes détectés dans les faux comprimés de Dilaudid, on retrouve du protonitazèpyne, du N-déséthyl isotonitazène et des nitazènes. Ces derniers sont associés à des risques de surdoses élevés pour une personne qui en consomme. 

La DRSP rappelle que peu importe la substance consommée, la naloxone peut sauver la vie d'une personne en surdose, un état reconnaissable lorsque l'individu a une respiration difficile, ronflante ou ne respire pas du tout et qu'il réagit peu ou pas au bruit et à la douleur.

La naloxone est disponible gratuitement sans ordonnance dans toutes les pharmacies et dans certains organismes communautaires du Québec.

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Katrine Desautels, La Presse Canadienne