Les Québécois poseront un regard neuf sur l'énergie nucléaire

QUÉBEC — Les Québécois poseront un regard neuf sur l'énergie nucléaire dans les années à venir.

C'est ce à quoi s'attend l'industrie canadienne du nucléaire au terme de son plus important congrès à s'être tenu dans l'histoire récente.

L'Association nucléaire canadienne (ANC) a tenu ses assises annuelles à Ottawa la semaine dernière et l'industrie est en pleine croissance, selon son président, John Gorman, qui voit un bel avenir pour cette filière au Québec. 

Hydro-Québec a écarté la production d'énergie nucléaire dans son plan d'action d'ici à 2035, mais le gouvernement Legault a déjà manifesté des signes d'ouverture, devant la hausse de la demande d'électricité et les besoins estimés pour décarboniser l'économie en 2050. 

En entrevue avec La Presse Canadienne jeudi, John Gorman a affirmé qu'on assiste à une renaissance du nucléaire partout au pays et qu'il y a de la place pour une filière nucléaire au Québec, que ce soit avec de petits réacteurs modulaires, une nouvelle technologie, ou encore la remise à neuf de la centrale Gentilly-2, actuellement en cours de déclassement.  

Il a reconnu toutefois que le recours au nucléaire fait face à un enjeu d'acceptabilité sociale au Québec.

Patrice Bergeron, La Presse Canadienne