L'amour des canettes consignées
Il n’y a pas que les roses, le chocolat et le traditionnel souper aux chandelles pour la Saint-Valentin cette année. Et si l’amour pouvait aussi se célébrer à grand coup de canettes consignées?
Y’a de l’amour dans l’air au Québec alors que de plus en plus d’entreprises, de municipalités et de consommateurs se tournent vers la « consigne sociale » pour unir leur destinée à celle d’un organisme ou d’une cause qui leur est chère. Grâce à la plateforme de jumelage qu’offre Consignéco permettant de « géolocaliser » une entreprise ou un organisme de votre région, le coup de foudre est à vos portes! Avec plus de 460 millions de canettes consignées qui ne sont pas retournées chaque année au Québec, ce qui représente une valeur de 25 M$, toutes les raisons sont bonnes pour trouver l’âme sœur.
« À l’aube de la Saint-Valentin, Consignéco joue les « entremetteurs » pour vous aider à trouver la perle rare. Nous vous partageons les trucs et conseils pour favoriser une union durable et nous mettons en vitrine vos succès et vos belles histoires pour en inspirer d’autres. Déjà, nous répertorions plus de 250 organismes et une quarantaine d’entreprises, associations et municipalités participantes. Le principe est simple : d’un côté, les entreprises amassent, sur les lieux de travail, les contenants consignés pour soutenir une cause qui leur est chère tout en améliorant leur performance environnementale. De l’autre, les organismes les récupèrent et bénéficient de l’argent de la consigne pour donner vie à des projets et soutenir leur mission », d’indiquer Pascale Demers, porte-parole de Consignéco.
Les opportunités sont grandes : dans la seule région de Chaudière-Appalaches, on estime à près de 23,6 millions le nombre de canettes consignées non rapportées, ce qui représente une somme d’environ 1,3 M$. On y recense d’ailleurs plus de 225 groupes communautaires et fondations qui profiteraient assurément d’un coup de pouce financier supplémentaire pour soutenir leur mission et donner vie à d’inspirantes initiatives. Des entreprises donnent d’ailleurs déjà l’exemple en offrant leurs « vides pour une bonne cause », démontrant que développement durable peut aussi rimer avec engagement social!
Des chiffres qui en disent long
La consigne sociale est un levier attractif pour les organismes et associations caritatives qui doivent rivaliser d’audace et de créativité pour assurer leur pérennité. À la lumière d’un récent sondage mené par la firme Léger pour le compte de Consignéco, 8 % des organismes à but non lucratif du Québec participants confirment avoir recours à la collecte de contenants consignés comme source de financement. D’ailleurs, 86 % des organisations sondées se disent en faveur d’une hausse de la consigne, vantant notamment ses retombées positives pour l’environnement (81 %).
Une majorité de personnes pense que la consigne sociale constitue un moyen simple, rapide et attrayant pour ancrer sa présence dans une communauté et mieux se faire connaître, voire tisser des liens de confiance avec les entreprises, chambres de commerce et municipalités.
Au final, 35 % des répondants témoignent des bénéfices développés, au fil des ans, par des partenariats gagnant-gagnant. « Visiblement, la consigne sociale fait partie de la solution. Elle permet de soulager l’environnement et d’ajouter, pour les organismes, de la prévisibilité financière, un élément essentiel pour soutenir leur mission dans 87 % des cas ou donner vie à des projets communautaires inspirants dans 44 % des cas », de conclure Pascale Demers, porte-parole de Consignéco.
Source : Communiqué
1 commentaires
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.