Charles Milliard appelle au ralliement des forces libérales derrière Pablo Rodriguez


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Par La Presse Canadienne, 2024
QUÉBEC — Quelques jours après sa courte défaite à la chefferie du Parti libéral du Québec (PLQ), Charles Milliard appelle les libéraux à se rallier derrière Pablo Rodriguez. Du même souffle, il se dit «plus fier que triste» de ce qu’il a accompli dans les derniers mois.
«Je suis un gars de parti. Alors, j'ai tenté de diriger le parti, j’y suis presque arrivé, mais ceci étant dit, je me rallie au chef actuel, puis on va travailler ensemble. (...) Et j'invite les gens à se rallier», assure-t-il en entrevue avec La Presse Canadienne.
Révélation dans cette longue course, Charles Milliard a causé la surprise en battant de peu au premier tour l’ancien député libéral Karl Blackburn et en chauffant le meneur Pablo Rodriguez lors du second.
Il a obtenu 47,7 % des points, contre 52,3 % pour celui qui est devenu le nouveau chef du PLQ.
Charles Milliard dit ne pas être «surpris» de ce résultat.
«Je fréquente le parti dans tous les événements depuis un an et je voyais qu'il y avait vraiment un enthousiasme», lance-t-il.
«Je suis vraiment plus fier que triste en ce moment. Je pense qu'on a bâti quelque chose qui est fort et qui va perdurer», a-t-il affirmé.
«À la recherche du temps perdu»
L’ex-PDG de la Fédération des Chambres de commerce du Québec a toujours l’intention de se présenter lors des prochaines élections générales de 2026 dans la circonscription d’Orford.
«J'ai vraiment une équipe très forte en Estrie qui, je pense, a envie de rempiler là-dessus et qu'on travaille ensemble», a-t-il soutenu.
Mais avant toute chose, Charles Milliard veut prendre un peu de temps pour se reposer et réfléchir.
Il partira en vacances en Allemagne et en profitera pour lire «À la recherche du temps perdu» de Marcel Proust.
Au bout du fil, le principal intéressé assure qu’il n’y a pas de lien entre le titre du livre et le temps qu’il a consacré à la chefferie du PLQ.
«C’est un grand classique que je veux lire depuis longtemps, mais je ne voudrais pas que le titre soit mal interprété», lance-t-il en riant.
Et contrairement à Proust qui écrit en incipit de son chef-d'œuvre: «Longtemps, je me suis couché de bonne heure», Charles Milliard a plutôt dû s’endormir très tard lors des derniers mois – et devra continuer pour poursuivre son engagement politique.
Thomas Laberge, La Presse Canadienne