Climat toxique et matières non enseignées à l'école Bedford: la FAE ne cautionne pas


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Par La Presse Canadienne, 2024
MONTRÉAL — La FAE «ne cautionne pas ce qui s'est passé à l'école» Bedford, où un rapport dévoilé vendredi par le ministre de l'Éducation, Bernard Drainville, fait état d'un climat toxique, de harcèlement, de matières scolaires non enseignées, de refus que des enfants ayant des besoins particuliers obtiennent l'aide de professionnels spécialisés, notamment.
«Le rapport, il est accablant», s'est exclamée la présidente de la Fédération autonome de l'enseignement, Mélanie Hubert, en entrevue avec La Presse Canadienne mardi.
«C'est difficile de concevoir qu'en 2024, dans nos écoles publiques, des situations comme ça puissent perdurer aussi longtemps», a-t-elle lancé.
Mme Hubert déplore aussi le fait que le principe de l'autonomie professionnelle ait été invoqué par certains enseignants de cette école qui refusaient, par exemple, de discuter de pédagogie, de leurs méthodes d'enseignement.
«L'autonomie professionnelle, ce n'est pas pouvoir faire ce qu'on veut, quand on veut et de ne pas avoir de comptes à rendre à personne. Au contraire, l'autonomie professionnelle s'exerce dans le respect des encadrements légaux qui sont les nôtres», assure Mme Hubert, qui cite le régime pédagogique et les programmes d'études.
La présidente rappelle que sa fédération a justement revendiqué que les élèves ayant des difficultés d'apprentissage ou d'adaptation obtiennent l'aide nécessaire de la part de professionnels qualifiés, comme des orthophonistes.
C'est l'Alliance des professeures et professeurs de Montréal qui représente les enseignants de l'école Bedford comme syndicat. L'Alliance est affiliée à la FAE.
Lia Lévesque, La Presse Canadienne