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Des chefs craignent les ravages sur l'environnement des lois sur les grands projets

durée 13h54
16 juillet 2025
La Presse Canadienne, 2025
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Par La Presse Canadienne, 2025

TORONTO — Des chefs de Premières Nations, à l'origine d'une contestation judiciaire de deux lois fédérale et provinciale visant à accélérer les projets d'infrastructure, disent se tourner vers les tribunaux par crainte que ces lois ne conduisent à la destruction de l'environnement.

Neuf Premières Nations de l'Ontario souhaitent que le tribunal déclare inconstitutionnelles la loi fédérale, connue sous le nom de projet de loi C-5, et la loi ontarienne, connue sous le nom de projet de loi 5, et sollicitent une injonction qui empêcherait les gouvernements d'utiliser certains de leurs aspects les plus litigieux.

La cheffe June Black, de la Nation Apitipi Anicinapek, située dans le nord-est de l'Ontario, affirme que ces lois tentent de «supprimer» les terres et les droits des Premières Nations et craint qu'elles ne favorisent l'exploitation minière, source de dommages pour la planète, et des projets susceptibles de contaminer l'eau potable.

Lors d'une conférence de presse consacrée à la contestation judiciaire mercredi, Mme Black s'est montrée émue en déclarant que son peuple est sur ces terres depuis des temps immémoriaux et qu'il a la responsabilité sacrée de les protéger.

La contestation judiciaire survient juste avant la rencontre prévue entre le premier ministre Mark Carney et les chefs des Premières Nations, qui doivent lui exposer leurs préoccupations concernant le projet de loi C-5. Cependant, les chefs de l'Ontario affirment que le gouvernement a déjà instauré des conditions de discussion inégales.

M. Carney affirme de son côté que la loi fédérale permet la tenue de consultations autochtones dans un premier temps et que cette rencontre marquera le début de leur implication.

Allison Jones, La Presse Canadienne

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