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Le G7 veut accroître l'usage de l'IA et collaborer sur les technologies quantiques

durée 19h18
17 juin 2025
La Presse Canadienne, 2024
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2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2024

OTTAWA — Les pays du G7 se sont engagés mardi à accélérer l'adoption de l'intelligence artificielle (IA), notamment dans le secteur public et pour les entreprises, tout en promettant de promouvoir l'investissement dans les technologies quantiques émergentes.

Une déclaration commune sur l'IA, publiée à l'issue du Sommet du G7 à Kananaskis, en Alberta, indique que les sept pays travailleront «ensemble afin d’accélérer l’adoption de l’IA dans le secteur public pour améliorer la qualité des services publics offerts aux citoyens et aux entreprises et accroître l’efficacité du gouvernement».

La déclaration précise que le Canada profitera de sa présidence du G7 pour organiser une série de «labos de solutions rapides» visant à trouver et éliminer les obstacles à l'adoption de l'IA dans le secteur public. Les membres du G7 ont également convenu d'élaborer une «feuille de route» pour étendre la porte des projets d'IA fructueux et un recueil de solutions «de sources ouvertes et partageables en matière d’IA pour les membres».

Les pays du G7 se sont également engagés à soutenir l'adoption de l'intelligence artificielle par les petites et moyennes entreprises. «Nous prévoyons de créer les conditions propices pour que les petites et moyennes entreprises (PME) incluant les micro-entreprises – le moteur de nos économies – puissent accéder à l’IA, la comprendre et l’adopter d’une manière favorisant la rentabilité et la productivité», ont-ils avancé.

La déclaration commune sur l'IA indique que les pays du G7 s'efforceront de réduire la forte consommation énergétique de l'IA et d'améliorer l'accès à l'IA dans les pays en développement.

«Nous savons qu’une plus vaste adoption de l’IA exercera des pressions sur nos réseaux électriques, produira des externalités négatives et aura des conséquences sur la sécurité, la résilience et les coûts énergétiques», mentionne-t-on.

Les pays membres sont également à l'écoute des «préoccupations de nos partenaires des marchés émergents et des pays en développement, pour qui il peut être difficile de mettre en place des écosystèmes d’IA résilients».

Une vision commune sur les technologies quantiques

Dans un document distinct, les sept pays ont également publié une «vision commune» des technologies quantiques.

Il y est indiqué que les technologies quantiques «ont le potentiel d’apporter des bienfaits concrets et transformateurs aux sociétés du monde entier» et peuvent désormais «donner lieu à des avantages économiques et sociaux dans des secteurs comme la finance, la communication, les transports, l’énergie, la santé et l’agriculture». Le document fait mention des «implications considérables pour la sécurité nationale et internationale» que ces technologies quantiques pourraient avoir.

Florian Martin-Bariteau, titulaire de la Chaire de recherche de l'Université d'Ottawa en technologie et société, a souligné que la déclaration promettait la création d'un groupe de travail conjoint sur les technologies quantiques.

Il a déclaré qu'il s'agissait d'une «avancée considérable, si tôt dans le développement d'une technologie aussi stratégique».

Les technologies quantiques utilisent les principes de la mécanique quantique pour des applications comme l'informatique. Le sommet à Kananaskis marque la première fois que les technologies quantiques, qui en sont à un stade de développement plus précoce que l'intelligence artificielle, sont une priorité lors d'une réunion du G7.

Anja Karadeglija, La Presse Canadienne

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