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Mark Carney refuse de commenter l'éventualité de frappes américaines en Iran

durée 16h10
19 juin 2025
La Presse Canadienne, 2024
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Temps de lecture   :  

2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2024

OTTAWA — Le premier ministre Mark Carney a refusé jeudi de dire si le Canada appuie de possibles frappes américaines en Iran.

La Maison-Blanche venait de faire savoir que le président américain Donald Trump allait décider, d'ici deux semaines, si les États-Unis iraient de l'avant avec une telle attaque. On a soutenu qu'il y a toujours une chance «substantielle» que des négociations puissent répondre aux demandes des Américains et Israéliens sur le programme nucléaire de l'Iran.

Questionné à ce sujet au cours d'une conférence de presse, M. Carney a évité de répondre directement. Il s'en est tenu à répéter que le Canada s'oppose à ce que l'Iran se dote de l'arme nucléaire.

«La perspective (de cela) est fondamentalement déstabilisante pour la paix au Moyen-Orient et à plus grande échelle», a-t-il dit en anglais.

Il a ajouté que le Canada soutient le droit d'Israël de se défendre, mais aussi une résolution de crise qui «assure la sécurité et la stabilité de tous les pays (...) de la région».

Appelé à répondre à une question sur le sujet en français, M. Carney s'y est refusé, n'acceptant que d'offrir une traduction de sa déclaration qui contournait l'enjeu d'une implication militaire américaine.

M. Carney a fait allusion, dans sa non-réponse, à la déclaration conjointe des leaders du G7 publiée au cours du récent sommet à Kananaskis, en Alberta.

«Nous demandons instamment que la résolution de la crise en Iran aboutisse à une désescalade plus vaste des hostilités au Moyen-Orient, y compris à un cessez-le-feu à Gaza», peut-on lire.

Par ailleurs, M. Carney n'a pas, non plus, voulu dire s'il avait abordé le sujet du meurtre de Hardeep Singh Nijjar avec le premier ministre indien Narendra Modi, auprès duquel il a entamé un réchauffement diplomatique.

«Je ne vais jamais adopter la pratique de donner une transcription ligne par ligne de ce qui a été dit exactement dans une rencontre», s'est justifié le premier ministre canadien.

Un rapport du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) publié mercredi indique que l'Inde fait toujours de l'ingérence étrangère au Canada.

Émilie Bergeron, La Presse Canadienne

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