Secteur public: le SFPQ demande la médiation pour 4000 ouvriers


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Par La Presse Canadienne, 2024
MONTRÉAL — Le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec demande la médiation pour les 4000 ouvriers qu'il représente, devant l'impasse dans les négociations en vue du renouvellement de leur convention collective.
Ce sont 4000 des membres du SFPQ qui travaillent principalement au ministère des Transports comme conducteurs de machinerie lourde, conducteurs de déneigeuses, par exemple, ainsi que dans les pépinières et les cuisines des prisons.
Selon les règles dans le secteur public, la médiation est une sorte de passage obligé avant d'obtenir le droit de grève. Les syndicats du front commun avaient formulé une semblable demande en mai dernier.
Dans le cas des 4000 ouvriers du SFPQ, les négociations avaient été mises sur la glace durant les Fêtes, Québec souhaitant se concentrer sur les négociations dans la santé et l'éducation. Les discussions avec le SFPQ ont repris au début de janvier, sans grandes avancées depuis, selon le syndicat.
Nathalie Garvin, vice-présidente du SFPQ et responsable de la négociation pour les ouvriers, affirme que «rien n'est écarté en cas d'échec du processus de médiation». En fait, le syndicat obtiendrait alors le droit de grève.
Le plus gros contingent de membres du SFPQ, celui des fonctionnaires, n'est pas encore rendu à cette étape de la médiation.
Le SFPQ est l'une des trois organisations syndicales, avec la FIQ (infirmières) et le SPGQ (professionnels), qui n'ont toujours pas renouvelé leurs conventions collectives avec le gouvernement du Québec.
Lia Lévesque, La Presse Canadienne